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Par ailleurs, HRW note également que malgré la levée de l’état d’urgence, une promesse électorale du Président Abdelaziz Bouteflika, une autre levée, celle de boucliers, n’en a pas pour autant été atténuée, bien au contraire. HRW note que les manifestations qui s’étaient multipliées dans de nombreuses villes avaient pour cause la hausse des prix des produits de première nécessité dont notamment les denrées alimentaires de base qui ont continué de flamber et ce, malgré une baisse sur les marchés internationaux.
Human Rights Watch, sans y aller de main morte, poursuit sur la politique répressive employée par les forces de sécurité et les groupes armés pour y parer. Par ailleurs, elle reproche l’impunité totale dont ont bénéficié ces derniers quant aux «atrocités commises lors de la guerre civile» et note que malgré les indemnisations aux familles des victimes de disparitions forcées, les autorités algériennes n’ont jusqu’à présent apporté aucun élément de réponse quant à leur sort.
Pour ce qui est de la liberté d’expression, HRW note que si dans le Code de la presse les peines de prison ont été supprimées, il n’en demeurait pas moins une mainmise étatique sans réserve sur tous les médias audiovisuels. Concernant la presse écrite, seuls quelques rares journaux du secteur privé semblent y échapper mais ils sont souvent limités à la discrétion afin de pouvoir jouir des revenus publicitaires. En effet, ce secteur est largement contrôlé par les militaires et les hommes forts du pouvoir.
La femme algérienne n’est pas en reste dans ce rapport qui indique qu’elle continue de subir des discriminations. Des progrès restent à faire dans bien des domaines concernant la femme algérienne et plus précisément dans celui du divorce où elle n’a pratiquement aucun droit.
HRW réserve au terrorisme et à sa lutte, un large espace et tout en prenant acte du fait que sur le terrain les groupes armés ont réduit de façon certaine leurs attaques.
Elle dénote tout de même qu’AQMI reste active, en ciblant civils, militaires et policiers dans et hors Algérie. Dans les textes, les différentes lois promulguées par le Président algérien permettent encore plus d’abus. HRW dénonce, entre autres, l'article 125 bis du Code de procédure pénale autorisant les juges à placer des suspects en «résidence sous protection», qui permet le retrait de personnes du système judiciaire, et leur maintien pour une durée indéterminée dans un lieu tenu secret, coupées de tout contact avec leurs familles et avocats.