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La cérémonie de clôture a été animée par Omar Sarmini accompagné de l’orchestre syrien« Takht » Ibn Battouta; l’occasion pour les spectateurs d’apprécier la tradition vocale des chants spirituels soufis en écoutant les « mouwashahat » avec une tonalité mélancolique qui a séduit le public. La musique andalouse était présente aussi durant cette soirée où le duo Bajdoub-Souiri, accompagné de l’orchestre de feu Abdelkrim Rais sous la direction de maître Briouel n’a pas manqué d’enchanter un public totalement conquis.
Les organisateurs ont rendu un vibrant hommage au professeur Tazi (historien, écrivain, diplomate, politicien) présent à cette soirée aux côtés d’autres personnalités : Mohamed Halab, wali de la région du Grand Casablanca, M. Boutayeb, wali directeur général des collectivités locales, Abdellah Bendhiba, wali de la région Doukkala-Abda, Mouâad Jamaî, gouverneur de la province d’El Jadida…
A signaler que l’Association des amateurs de la musique andalouse a été créée en 1958 au lendemain de l’Indépendence par de nombreuses personnalités, notamment feu Haj Driss Touimi Benjelloun. L’objectif de cette association est la sauvegarde du répertoire de la musique andalouse et l’enregistrement des 11 noubas ainsi que la correction du répertoire Haik. Depuis 1995 c’est Haj Driss Lamssefer qui préside cette association.
Cette soirée a connu deux autres événements. Le premier est la présentation et la signature par l’écrivain Michel Amengual de son livre intitulé « El Jadida capitale des Doukkala », un livre riche en photos qui présente la ville sous ses aspects historique, culturel, artistique, industriel…un livre de qualité. Il reflète un amour profond de l’écrivain pour la région où il a élu domicile depuis plus d’une dizaine d’années. Le second événement c’est le vernissage d’une exposition rassemblant des sculptures grandeur nature de 21 chevaux qui ont servi de support de travail à 21 artistes de renommée. Ils seront exposés dans divers lieux de la ville pour une année, et seront vendus ensuite aux enchères. Les recettes serviront à construire une école de tbourida, une première au Maroc. Une idée qu’il convient de saluer et qui, histoire de rendre à César ce qui lui appartient, émane du gouverneur de la province d’El Jadida.