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Cette rencontre, animée par les écrivains marocains Kebir Mustapha Ammi et Hassan Nejmi, a été également l’occasion de plonger dans des parcours littéraires aussi divers que riches de femmes qui ont décidé de prendre leur plume et de s’exprimer, animées en cela par la volonté de mettre les mots sur les maux, militer pour les droits de leurs compatriotes, dénoncer le lourd poids des traditions, changer les mentalités, revendiquer des changements sociaux majeurs et valoriser la femme. "Ces écrivaines essayent de dire dans leurs écrits le destin de l’Afrique qui est aussi notre destin collectif", a affirmé Kebir Mustapha Ammi, à cette occasion. "Bardées par leurs talents, les romancières africaines ont fait irruption dans la scène littéraire et n’ont pas attendu qu’on leur donne la parole", a noté l’écrivain qui précise que ces femmes avaient "leurs mots et maux à dire".
Pour sa part, le président de la Fondation nationale des Musées du Maroc (FNM), Mehdi Qotbi a indiqué que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la manifestation culturelle "L’Afrique en Capitale" lancée par SM le Roi Mohammed VI, du 28 mars au 28 avril, se réjouissant du succès impressionnant de cet événement, qui se traduit par la fréquentation inaccoutumée du public, au point qu’il a poussé le Musée à prolonger sa durée. M. Qotbi a mis en exergue l’importance de la littérature féminine ayant marqué le roman du 21ème siècle, voyant dans cette rencontre une bonne occasion pour célébrer avec les mots et les phrases la femme africaine.
De son côté, le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Driss Yazami a indiqué que ce salon littéraire rassemblant une pléiade de romancières africaines se veut un espace d’échange et de discussion autour de leurs écrits et permettra également au public marocain de s’informer sur les nouvelles tendances dans la littérature africaine, qui est en train d’émerger. Ce salon a été initié par le CNDH en partenariat avec l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), l’Académie du Royaume du Maroc, la FNM et l’Université internationale de Rabat (UIR).