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Son directeur, Rami Abdel Rahmane, a précisé à l’AFP par téléphone que six des huit enfants âgés de neuf mois à 14 ans avaient un lien de parenté et ajouté que cinq femmes avaient également été tuées.
Des vidéos mises en ligne par des militants ont montré des immeubles dont les façades se sont effondrées, ensevelissant des corps ensanglantés et recouverts de poussière.
Selon l’OSDH, qui s’appuie sur un large réseau de militants et de médecins en Syrie, plus de 3.500 enfants ont péri durant les 22 mois de conflit. Dimanche, selon lui, 14 enfants ont été tués, en majorité près de Damas.
L’aviation a également largué des bombes sur Daraya, au sud-ouest de Damas, que l’armée tente de reprendre depuis des semaines, a rapporté l’OSDH, faisant également état de tirs d’artillerie sur la capitale et sa ceinture sud.
Les troupes pilonnaient notamment Douma (nord-est) et Beit Sahem (sud), a précisé l’ONG, ajoutant qu’un commandant rebelle avait été tué à Saqba (est).
A Damas même, les quartiers sud étaient sous le feu des troupes gouvernementales, a poursuivi l’OSDH.
Plus de 60.000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début, en mars 2011, d’une révolte populaire qui s’est depuis transformée en conflit armé.
Par ailleurs, Human Right Watch (HRW) a affirmé lundi que les troupes syriennes au sol utilisaient elles aussi des bombes à sous-munitions dans leur guerre contre les rebelles, après avoir dénoncé le recours à ces armes par l’aviation du régime.
«La Syrie augmente l’utilisation de bombes à sous-munitions en dépit des condamnations internationales», a déploré Steve Goose, directeur du département armes à HRW, appelant le régime à cesser immédiatement d’utiliser ces armes qui peuvent tuer et mutiler même après la fin du conflit.