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" Nous sommes en discussions avec des circuits de distribution européens, notamment français, pour commercialiser nos produits dans les grandes surfaces. Notre cible sera le moyen et le haut de gamme, commercialisés aux alentours de 5 à 6 euros, au lieu de 3.5 euros, premier prix bas de gamme ", a déclaré Jean-Marie Grobois, directeur général du Groupe SBM. Quant au marché local, il est actuellement loin des préoccupations du Groupe, a indiqué le DG en substance, alors que le secteur des huiles alimentaires représente l'un des plus déficitaires au Maroc, avec une production nationale moyenne de 70.000 à 80.000 tonnes, laquelle ne couvre qu'environ 16% des besoins nationaux en huile végétale fluide alimentaire alors que la consommation avoisine les 350.000 t/an. Sachat que le Maroc importe annuellement environ 330.000 tonnes d'huile végétale alimentaire pour une valeur d'environ 2 milliards de DH.
Mais pourquoi investir dans le secteur des olives ? D'abord, pour les opportunités qu'offre ce secteur au Maroc et de rapprochement entre la culture du vignoble et de l'olivier. " On est dans le même schéma de raisonnement que dans le vin, car il y a beaucoup de points communs entre les deux ", a précisé le DG du Groupe. En effet, le vin comme l'olive a besoin d'un climat très doux, d'un minimum d'eau, d'un sol perméable situé en colline et riche en calcium. Pourtant, les facteurs climatiques et botaniques ne jouent qu'une influence partielle sur la qualité finale de l'huile ; ce sont plutôt les techniques de travail qui font la différence.
Pour le mangement du SBM, la nouvelle usine de trituration d'huile d'olive vise à faire une huile extra-fine de qualité européenne. " Il aurait été plus facile et plus économique pour nous de faire de l'huile industrielle, comme c'est le cas aujourd'hui par exemple en Espagne; mais ce processus de fabrication ne donnera jamais une huile d'olive de qualité extra-vierge ", a précisé Hicham Lahlou, ingénieur.
Le SBM compte produire une huile d'olive vierge, d'une acidité libre qui ne dépasse pas 0,8 gr pour 100g, que son indice de peroxydation ne dépasse pas 20 milliéquivalents d'oxygène des peroxydes par kg d'huile et que son absorption dans l'ultraviolet (K270) ne dépasse pas 0,25 à 270 mm.
M. Lahlou a expliqué que les techniques utilisées sont du même ressort que celles des grandes unités industrielles. Du coup, l'ensemble des opérations technologiques sont conduites, dans la majorité des cas, dans de bonnes conditions de salubrité.
A cet effet, les huiles extraites par cette unité industrielle sont propres à la consommation en l'état et on peut les considérer comme des huiles de type " extra " et " fine ".