Naïma Elmcherqui est actuellement conseillère à la HACA, ambassadrice bénévole de l'UNICEF, conseillère de l'Observatoire national des droits de l'enfant et présidente de l'Association ''Le collectif Watanouna''.
Merzak Allouache : Né à Alger, Merzak a étudié le cinéma à l'Institut du cinéma d'Alger avant de rejoindre l'IDHEC à Paris. Dans ce cadre, il réalise ses premiers courts-métrages : Le voleur et Croisement. Ensuite, il travaille à l'Office des actualités algériennes puis séjourne en France (stages à la télé française, études à l'Ecole pratique des hautes études de Paris). A son retour au pays en 1973, il réalise des documentaires avant de faire son premier long-métrage ''Omar Gatlato'' en 1976. Puis, “Les aventures d'un héros”, et “L'homme qui regardait les fenêtres”. Nouveau stage en France en 1983, et réalisation d'un 4e long-métrage en 1986 ''Un amour à Paris”:De retour en Algérie en 1988, il filme les événements qui suivent les émeutes d'octobre, des témoignages sur la torture et la naissance d'un mouvement démocratique dans la société civile. Après avoir réalisé pour la télévision algérienne l'émission''Qabsa chemma'', il réalise son 5e long-métrage ''Bab El Oued City'' en 1993 à Alger tandis que l'Algérie sombre dans la violence. Après ce tournage, il part en France. Là, il réalise plusieurs films pour le cinéma et la télévision : ''Salut cousin'', ''Alger-Beyrouth'', ''A bicyclette”. De retour en Algérie en 2000, il réalise L'Autre monde, suivra en 2004, une comédie intitulée ''Chouchou'' et ''Bab el web'' ''Tamanrasset'' tourné au Maroc pour ARTE en 2009 et ''Harragas''. Pendant l'été 2009, il tourne un nouveau long-métrage ''Normal''. Dans ses films, Allouache privilégie les thèmes liés aux problèmes de la jeunesse algérienne partagée entre la mal-vie, l'émigration et l'espoir de lendemains meilleurs. Qu'ils soient des drames ou des comédies, les films de Allouache portent l'empreinte de l'esthétique d'un réalisme social et sont pratiquement tous tournés dans des décors naturels.
Mohamed Gsaïb : Né à Casablanca, Gsaïb est l'un des plus célèbres réalisateurs marocains. Il rentre à la RTM en 1967 comme caméraman. Il est lauréat de l'ORTF Paris en 1969. Il est d'abord chargé de la couverture des activités Royales. Et en plus, il a fixé pour l'éternité plusieurs soirées de célébrités telles que Abdelhalim Hafid, Fayrouz, Demis Roussos, et couvert plusieurs conférences internationales et manifestations sportives.
Mohamed Gsaïb a également travaillé comme caméraman dans plusieurs séries télévisées telles que :''Le silence''de G. Ghayat, ''Manar'' de M. Aziziya et la série musicale ''De l'Est à l'Ouest'' de S. Al Hadid. Depuis 1984, il est chargé de la réalisation de grandes soirées artistiques marocaines et arabes, notamment celles animées par Warda, Marcel Khalifa, Assala Nasri… Il a également réalisé plusieurs clips et pièces de théâtre de Tayeb Seddiki, Ahmed Tayeb Lâalej, Touria Jabrane…
Pionnier de la réalisation des émissions culturelles destinées à la télévision, il est notamment le réalisateur de la célèbre émission :''Computer 7'', ''Travelling'', Dossiers de l'écran''(N. Saîl) et ''Omatique''(R. Halila et Y. Seddiki).
De 1993 à nos jours, il a réalisé plusieurs émissions présentées et animées par Bouchra Mazih dont ''Hodour'', (Prix de l'ISESCO pour la meilleure émission en 1996 pour l'épisode consacré au Pr. Abdellah Guennoun, et la médaille d'or au Caire attribuée à la meilleure émission du monde arabe pour l'épisode consacré aux troupes Gnaoua et d'autres émissions dont ''Tanaouiyate'', ''Machahid”, ''Abouab'', ''Café TV'' et actuellement, l'émission Bissighatin Oukhra” .
Gsaïb a aussi réalisé des films pour la télévision comme ''Hata Ichâarin Akhar'' , médaille de bronze au Festival de la radio et de la télévision en Egypte et ''Ryad Setan'' et la série ''Al Oukhtoubout”.
Tout au long de sa brillante carrière professionnelle, Mohamed Gsaïb a obtenu plusieurs prix et récompenses dont le Prix du meilleur caméraman maghrébin au Festival de Tunis et du meilleur réalisateur arabe en 2004 au Festival de la radio et de la télévision en Egypte et lors du même Festival, un hommage lui a été rendu pour l'ensemble de ses œuvres.