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Au sein du monde rural, «la fragilité des femmes y est plus marquée» et, au contraire des grandes villes, «une fille qui n'est pas mariée à 18 ans est encore considérée comme une femme ratée», ajoute l’auteur. L’ouvrage souligne également que l'exploitation des jeunes filles et des femmes va de pair avec l'abandon scolaire. Il évoque, par ailleurs, la précarité socioéconomique, notamment celle des ouvrières dans les orangeries de Berkane (est). Surnommées les «femmes ninja» à cause du voile qu'elles portent, elles sont victimes à la fois «d'exploitation financière et sexuelle», précise Hicham Houdaifa.
Notons enfin que Hicham Houdaifa a travaillé pour plusieurs organes de presse nationaux, notamment Al Bayane, avant de quitter le Maroc pour les Etats-Unis, où il a été correspondant d’Afrique Magazine, entre 1999 et 2002. Durant son parcours, il a essentiellement travaillé sur des sujets sociétaux : liberté de culte, droits des femmes, situation des migrants subsahariens… Il est, par ailleurs, cofondateur avec la journaliste Kenza Sefrioui de la Maison d’édition «En toutes lettres», spécialisée dans l’essai journalistique et le journalisme d’investigation, où il dirige actuellement la collection «Enquêtes».