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Réservé et discret, ce Tangérois de seulement 24 ans fait partie de cette nouvelle génération de photographes sur lesquels le Maroc peut mettre tous ses espoirs. Tant il est vrai que ce jeune photographe a l’œil, le talent et l’imagination que l’on retrouve chez bon nombre de ses aînés qui ont marqué cet art.
Pour s’en convaincre, les Casablancais amateurs de photographie pourront apprécier les œuvres de Hicham Gardaf, du 1er au 23 novembre prochain, à la Galerie 127 de l’Institut français à Casablanca.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’artiste, qui vit et travaille à Tanger, a su développer une curiosité pour les choses du passé, avec un talent qui lui est propre. Rien d’étonnant pour ce jeune qui « s’est très tôt plongé dans les albums de famille, cherchant à cerner les émotions de ces êtres figés sur le papier jauni qui faisaient partie de sa famille », rappelle-t-on à juste titre à la Galerie 127. Précisons que cet espace culturel accueillera en exclusivité les œuvres du jeune Tangérois dans le cadre d’une première exposition individuelle.
Autant dire que cette exposition est une excellente occasion pour les visiteurs de mieux cerner les travaux de Gardaf et de se faire une idée sur la manière dont «il s’applique à photographier en noir et blanc, des photos sombres et contrastées, clin d’œil à sa ville, Tanger, empreintes poétiques d’un univers qui lui est tellement familier qu’il en traque plutôt le détail d’un instant, une atmosphère particulière».
Nul doute que les Casablancais apprécieront à sa juste valeur le travail d’un photographe qui ne veut que le bien de nos yeux. Une exposition à visiter sans tarder.