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S'exprimant, vendredi soir à Marrakech, lors d'une rencontre sous le thème "Les politiques publiques dans le domaine des droits de l'Homme", M. Herzenni a souligné que les politiques publiques du gouvernement exigent d'assurer tous les droits économiques et sociaux des citoyens et plus particulièrement ceux liés à l'emploi, la santé, l'éducation et à un logement décent.
Malgré l'existence d'une volonté politique en la matière, cette volonté demeure toutefois confrontée à l'insuffisance de mécanismes de mise en œuvre, a-t-il estimé, soulignant la nécessité d'élaborer des mécanismes réglementaires pour la mise en œuvre des mesures inhérentes aux droits de l'Homme, de coordonner les actions des différents départements ministériels concernés et d'adopter des politiques publiques dans l'optique de légiférer des lois qui soient en harmonie avec les conventions internationales.
Après avoir mis en évidence le rôle du CCDH dans la consécration et la diffusion des concepts et de la culture des droits de l'Homme, M. Herzenni a mis l'accent sur la nécessité d'assurer la gestion des ressources matérielles et humaines, former les formateurs dans le domaine des droits de l'Homme et d'adopter un mécanisme pour la concrétisation de ces droits à long et à moyen termes.
Pour sa part, le président de l'Instance centrale de lutte contre la corruption, Abdeslam Aboudrar, a fait observer que la moralisation de la vie publique et la consécration des droits économiques et sociaux des citoyens passent nécessairement par la consolidation des volets législatifs et juridiques, l'élimination des déséquilibres et la gestion des ressources dans un cadre juridique transparent et un environnement sain et stable.
Il a également appelé à la moralisation de la vie publique et à l'adoption de réformes fondamentales en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, rappelant à cet égard l'engagement du Maroc à lutter contre la corruption à travers notamment le renforcement de son arsenal juridique et de ses mécanismes de prévention. Les autres intervenants ont estimé que l'instauration d'une justice équitable et d'une bonne gouvernance est à même de constituer un mécanisme efficient pour la moralisation de la vie publique.
Ils ont fait remarquer que le Maroc a connu de profondes transformations en matière des droits de l'Homme et des bonnes pratiques qui ont contribué à la promotion de la justice et au renforcement des libertés des citoyens.
Les approches de développement restent tributaires de la consécration de la culture des droits de l'Homme, ont-ils dit, soulignant à cet effet le rôle primordial que jouent les ONG dans la réalisation de ce noble objectif.
Initiée par le Laboratoire des études en droit de l'Homme relevant de la Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales de Marrakech en partenariat avec le Groupe de recherche dans les langues orientales (Faculté des Lettres et des Sciences humaines de la Cité ocre), cette rencontre a vu la participation d'une pléiade d'universitaires, d'académiciens et d'acteurs agissant dans le domaine des droits de l'Homme.