Selon ce film, M. Hayatou aurait reçu 100.000 francs suisses d'International Sports and Leisure (ISL), une société de marketing qui avait obtenu l'exclusivité des droits pendant plusieurs Coupes du monde, avant sa liquidation en 2001.
Mardi, le dirigeant a simplement reconnu un versement d'ISL "dans le cadre de l'organisation du 40e anniversaire de la CAF". "On ne nie pas qu'ISL a donné à la CAF (...) 25.000 francs suisses. Personne ne le conteste", a-t-il dit, évoquant "un élan de solidarité".
"Nous ne voyons pas en quoi nous sommes concernés par ce que la BBC raconte", a ajouté M. Hayatou. C'est quelque chose qui date de 16 ans. Pourquoi la BBC n'avait pas révélé ça depuis 16 ans si elle avait la preuve que c'était de la corruption ?", a-t-il ajouté, rapporte l’AFP. Interrogé à propos des soupçons qui entourent désormais le vote de désignation des pays organisateurs des Mondiaux 2018 et 2022 jeudi, M.Hayatou a assuré n'avoir "aucune crainte".
"Je ne peux parler que de moi. Je n'ai aucune crainte en ce qui me concerne. Personne ne m'a touché dans le sens de la corruption, personne ne m'a demandé de donner un vote qui ne me convainc pas. Je vais voter en mon âme et conscience", a-t-il déclaré. M. Hayatou a également dit ne pas être opposé à l'ouverture d'une enquête, demandée par l'ONG Transparency International. "S'ils veulent faire une enquête, qui peut les en empêcher ? On n'a rien à cacher, s'ils veulent faire une enquête qu'ils viennent. Les portes seront ouvertes", a-t-il dit.