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Un communiqué de la DGAPR, publié mercredi, a indiqué que des publications ont été postées récemment sur des réseaux sociaux incitant les fonctionnaires du secteur pénitentiaire à la protestation. Ces derniers sont appelés à « présenter de manière collective des certificats médicaux, à protester et à se livrer à des actes contraires aux dispositions légales et administratives régissant le travail au sein des établissements pénitentiaires », a précisé la même source.
La DGAPR ne va pas par quatre chemins. Elle accuse le syndicat qu’elle a qualifié de « prétendue organisation syndicale », d’être derrière ces incitations et met en garde contre les répercussions de ces appels sur la sécurité des établissements pénitentiaires et de leurs pensionnaires. Pire, ladite administration juge que le syndicat induit l'opinion publique en erreur en prétendant défendre les intérêts des fonctionnaires alors que « son seul objectif est de servir un agenda n'ayant rien à voir avec ses prétentions », a souligné le communiqué.
La réponse des cadres communs au sein de la DGAPR n’a pas tardé à se manifester. D’après eux, l’action syndicale n’a jamais visé à provoquer des mutineries ni perturber le fonctionnement normal des institutions et des services publics, encore moins remettre en cause les relations de respect et la hiérarchie administrative.
« Nous pensons que notre intégration au sein de la DGAPR en tant qu’institution soumise à un régime semi-militaire ne remet pas en cause notre engagement syndical vu que nous sommes fort conscients de la nature du travail dans ce secteur ainsi que des dangers et des enjeux en place », a indiqué Driss Sarsari, membre du comité médiatique et technique du syndicat, sur le site de ce dernier. Et d’ajouter : « Nous sommes attachés à la discipline et à l’application de la loi. Mais nous refusons que l’autorité s’exerce sur les fonctionnaires d’une manière abusive ou erronée…Notre travail consiste seulement à sensibiliser les fonctionnaires à leurs droits et devoirs. Notamment via l’encadrement, la formation et la collecte d’informations sur leur situation professionnelle et leur rôle dans la réinsertion des pensionnaires».
Le responsable syndical a noté, par ailleurs, que la liberté de l’action syndicale est l’un des acquis ayant marqué les établissements pénitentiaires ces deux dernières années au Maroc, tout en précisant que le droit au dialogue et la conclusion de conventions collectives font encore défaut, ce qui va assurément à l’encontre des accords internationaux.