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Ce ralentissement est attribuable majoritairement à la décélération de la croissance des dépôts bancaires, composante principale de ces actifs, revenant à 5,6% après 6,6% en moyenne au cours des deux dernières années, explique BAM dans son rapport annuel sur la stabilité du système financier marocain au titre de l'exercice 2016, rapporte la MAP.
L'analyse de l’évolution des dépôts bancaires des ménages selon leur nature révèle des progressions disparates, selon le rapport, ajoutant qu’avec une hausse de 8%, les dépôts à vue non rémunérés ont continué d’observer une croissance vigoureuse, plus importante qu’en 2015 où elle s’était située à 7%.
Les ménages ont continué de renforcer leurs placements en comptes d’épargne, mais à un rythme moins soutenu avec une progression de 6%, contre une moyenne de 12% enregistrée au cours des dix dernières années, précise la Banque Centrale, notant que les dépôts à terme, totalisant 103 milliards de dirhams, ont connu une baisse de 5% enregistrée pour la première fois depuis 2009 en lien avec la baisse de la rémunération les assortissant.
Par ailleurs, les placements des ménages en valeurs mobilières ont augmenté de 9% en 2016, provenant quasi intégralement de la progression de 9% des titres de propriété, dont le poids représente 89% de ces placements, souligne BAM, faisant savoir que les titres de créances privés, représentant près de 9% des valeurs mobilières détenues par les ménages ont, quant à eux, progressé de 21%.
Publié conjointement avec l’Autorité chargée de la régulation du secteur des assurances et de la prévoyance sociale et de l’Autorité de régulation du marché des capitaux, ce rapport retrace les événements survenus au niveau macroéconomique sur la scène internationale et nationale, des risques y afférents ainsi que leurs impacts potentiels ou avérés sur le système financier.
Il s’articule ainsi autour de quatre chapitres portant respectivement sur "Les principaux développements macroéconomiques aux plans international et national", "La situation financière des agents non financiers (ménages et entreprises)", "La solidité des institutions financières" et "Les marchés de capitaux, infrastructures de marché et monnaie fiduciaire".