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Hassna Abouzayd : Le gouvernement est incapable de lutter contre l’économie de renteLarbi Bouhamida
Mardi 14 Janvier 2014
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«Bien que la Constitution ait accordé au gouvernement un ensemble de prérogatives qui pourraient améliorer les conditions de vie des Marocains, les résultats obtenus restent en deçà des attentes des citoyens». C’est ce qu’a annoncé Hassna Abouzayd, membre du Bureau politique, dans son intervention lors de la rencontre tenue vendredi à Sidi Othmane à Casablanca. Pour preuve, elle a fait savoir que le Maroc a régressé de 2 ou 3 points dans l’indice de lutte contre la corruption ; un phénomène qui ne cesse de proliférer au sein de la société. S’agissant des secteurs sociaux dont la santé, l’enseignement et l’emploi, elle a indiqué que la situation y est inquiétante et que de nombreuses erreurs ont été commises, ce qui a conduit à l’échec patent au niveau de la gestion et des résultats escomptés. Et de poursuivre que tous les autres secteurs ont connu, sous l’actuel gouvernement, de multiples dysfonctionnements structurels, tel celui du bâtiment et travaux publics dont la prestation a reculé de 42%, faisant augmenter les pertes d’emploi. Une détérioration qui trouve ses origines dans la décision irréfléchie prise par le gouvernement d’opérer des coupes drastiques dans le budget d’investissement de l’ordre de 15 milliards de DH. En ce qui concerne les relations avec les institutions internationales, Hassna Abouzayd a souligné que le gouvernement manque de vision claire à propos du dossier de la dette qui a atteint des niveaux alarmants laissant planer le spectre d’un retour fort probable de la tutelle des institutions financières internationales dont le FMI. Dans ce cadre, elle a rappelé le triste scénario des années 80 qui ont vu l’intervention du PAS. Pour ce qui est du dialogue social, elle a tenu à éclairer l’assistance que les augmentations des salaires (600 DH) et les acquis en faveur de la classe ouvrière ont été obtenus à l’issue de l’accord du 26 avril 2011 lorsque le département de l’emploi avait à sa tête un Ittihadi, en l’occurrence, Jamal Rhmani, contrairement aux allégations de Benkirane qui prétend que ces acquis font partie de son bilan. Hassna Abouzayd a affirmé que l’actuel Exécutif est politiquement faible. Le chef du gouvernement n’est point à la hauteur de la Constitution 2011 et le chef du gouvernement n’a pas pu, malheureusement, faire face aux lobbies de la prévarication. La preuve en est, sa propre déclaration de son incapacité à lutter contre l’économie de rente. Pire, alors que le Maroc connaît une crise financière sans précédent, le gouvernement n’a pu rien entreprendre pour récupérer les 46 milliards de DH d’arriérés d’impôt, soit l’équivalent ou presque du budget d’investissement public, a-t-elle ajouté. Sur le volet de la mise en œuvre des dispositions de la Constitution, elle a rappelé le soutien de l’opposition dont l’USFP au gouvernement qui, malheureusement, n’arrive pas à mettre en place ses prérogatives que lui confère la Constitution. Elle a avancé dans ce sens l’exemple édifiant du soutien apporté par l’USFP au gouvernement lorsque le Parlement examinait la loi 12.2 relative à la nomination aux hautes fonctions (article 37). Les Marocains et les Ittihadis doivent être fiers des réalisations du gouvernement d’alternance dirigé à l’époque de main de maître par Si Abderrahmane Youssoufi qui a sauvé le Maroc de la crise cardiaque et qui a été d’un grand soutien pour l’enseignement, la santé, entre autres, grâce à la bonne gestion de Fathallah Oualalou à la tête du ministère de l’Economie et des Finances. S’agissant de l’initiative d’ouverture d’un débat sur l’héritage lancé par le Premier secrétaire du parti, Driss Lachguar, Hassna Abouzayd a affirmé que l’USFP tient à préserver et défendre les constantes de la Nation, les valeurs de démocratie et de modernité garantissant l’équité et la justice sociale. Lu 1306 fois
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