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Sur le choix de ce personnage, Hassan Benjelloun ne cache pas son admiration pour le compositeur qu'il considère comme l'un des meilleurs de tous les temps au Maroc et dans le monde arabe. Pour bien cerner le personnage et donner un aperçu sur sa vie, le tournage se déroulera dans plusieurs endroits où Abdessalam Ameur a vécu, travaillé ou qu’il a visités. Le tournage se fera à Casablanca, Ksar El Kébir, Rabat, Tanger, Settat et Le Caire. Le casting a retenu des noms très connus afin de bien cerner l'époque allant de 1939 à 1979.
Et c'est un comédien très admiré du public qui va incarner le rôle, en l'occurrence Abdelfattah Nakadi qui a composé plusieurs musiques de films et téléfeuilletons dont "Oujaâ Trab".
Nakadi est doté d’une formation musicale très solide. Comme il est talentueux et créatif, il a vite fait de susciter l'intérêt du public.
Le réalisateur est convaincu de la bonne foi du nouveau gouvernement qui entend se pencher sur ce problème et celui du soutien annoncé pour produire 200 films par an.
"Al Kamar Al Ahmar" tranche ainsi, du moins au niveau du thème, avec les autres films de Benjelloun qui s'est attaqué par le passé à la problématique de l'exode, l'immigration clandestine, la femme ou encore les années de plomb.
C'est donc la première fois qu'il s'attaque à un personnage assez complexe et hors pair, car il faut savoir que même si Abdessalam Ameur était l'un des meilleurs compositeurs, il n'a jamais étudié le solfège ni joué d’un instrument, d'où la force et l'originalité de son talent et pour cause : il était frappé de… cécité.