-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
« Il s’agit d’une première rencontre destinée à sonder les préoccupations et les attentes des syndicats et d’identifier les priorités et les problèmes du secteur », nous a indiqué Abdelaziz Iwi, secrétaire général du Syndicat national de l'enseignement affilié à la Fédération démocratique du travail (FDT). Et de poursuivre : « Pourtant, l’objectif essentiel du nouveau ministre de l’Education nationale a été de donner une idée sur sa méthode de travail, comment il comptait traiter les maux du secteur et comment il envisageait de se conduire vis-à-vis des syndicats ».
Selon notre source, le message martelé par Mohammed Hassad tout au long de cette rencontre a été celui de vouloir nouer des relations sérieuses avec les syndicats et d’instaurer un dialogue permanent et régulier. «Il a beaucoup insisté sur la méthodologie, tout en tenant à rassurer ses partenaires sociaux. Selon lui, régler les problèmes du secteur passe par la négociation plutôt que par la confrontation. A ce propos, il s’est dit prêt à résoudre tous les problèmes du secteur mais à condition qu’on lui accorde le temps nécessaire pour examiner l’ensemble de ces déficits avant de donner sa réponse », nous a affirmé notre source. Et de préciser : « Cependant, il a insisté sur la responsabilité et la coopération des syndicats pour sauver un secteur qualifié par lui d’«homme malade ». La mobilisation et l’implication des syndicats font partie de ses soucis majeurs».
Pour manifester sa bonne foi, le ministre s'engage à embaucher 24.000 enseignants avec contrat et l’équipement des écoles en procédant à l’acquisition de quelque 260.000 tables. « Il s’agit de mesures exceptionnelles et urgentes destinées à répondre aux problèmes du surpeuplement des établissements scolaires et de la détérioration de leurs infrastructures», nous a expliqué Abdelaziz Iwi qui estime que le nouveau ministre aura du pain sur la planche. «Plusieurs dossiers sont en suspens depuis des années et nombre de promesses de les solutionner nous ont été données sans que ses prédécesseurs tiennent parole. C’est le cas du statut d’administrateur pédagogique qui tarde à voir le jour depuis plus de trois ans. C’est le cas également des 70.000 titulaires de licences dont on n’arrive pas encore à régulariser la situation administrative et des fonctionnaires classés aux échelles 7 et 8 et, last but not least, le dossier des 150 personnes embauchées mais dont la situation n’a pas encore été régularisée. Le statut général des fonctionnaires du ministère pose aussi problème ». Une situation qui n’a rien d’anormal du fait du gel du dialogue social durant les dernières années en dépit de l’importance de ce mécanisme dans l’instauration de la paix sociale et de la garantie des droits sociaux. Le secrétaire général du Syndicat national de l'enseignement a aussi pointé du doigt l’absence de tout accord concret avec l’ancien Exécutif. «Le dialogue social a été gelé depuis 2015 au sein du département de l’Education nationale. Il y a eu seulement deux rencontres avec l’ancien ministre qui n’ont d’ailleurs pas abouti », nous a-t-il déclaré. Et de conclure : « Aujourd’hui, Mohamed Hassad a affiché ses bonnes intentions mais rien n’est garanti d’avance. Il faut maintenant passer aux actes ».