-
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
-
Pékin "en alerte" après la traversée du détroit de Taïwan par un navire japonais
-
Les frappes israéliennes au Liban se poursuivent: Tel-Aviv rejette un appel international au cessez-le-feu
-
Nouvelles frappes israéliennes sur le Liban au lendemain d'une journée meurtrière
-
La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
Des milliers de personnes se sont pressées autour de la tribune exiguë, ornée de part et d'autre des portraits du fondateur du mouvement islamiste, cheikh Ahmad Yassine, et du chef militaire du Hamas, Ahmad Jaabari, modèle réduit des célébrations monstres de l'anniversaire à Gaza samedi, en la présence inédite du chef en exil du bureau politique Khaled Mechaal.
L'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas a permis au Hamas, pour la première fois depuis la division entre la Cisjordanie et la Bande de Gaza en 2007, de célébrer son 25e anniversaire dans le territoire qu'elle contrôle.
"Notre message est que le Hamas est présent sur le terrain et dans le coeur de notre peuple", a expliqué à l'AFP un député du Hamas, Hosni al-Bourini.
A la tribune, où le portrait de Jaabari, tué au début de l'opération israélienne "Pilier de défense" à Gaza (14-21 novembre), a été supplanté par celui d'un dirigeant local "martyr" du Hamas, un dignitaire du Fatah, le mouvement de Mahmoud Abbas, a salué d'un même élan "la résistance à Gaza" et "la décision historique à l'ONU" obtenue par le président palestinien.
"Il y aura bientôt une rencontre au Caire entre Abou Mazen (Mahmoud Abbas) et Khaled Mechaal pour parachever la réconciliation et ce sera un jour historique", a assuré dans un discours le secrétaire général du Conseil révolutionnaire du Fatah, Amine Maqboul.
De la marée d'étendards verts du Hamas émergeaient quelque drapeaux arabes, comme celui de l'Egypte et de la rébellion syrienne, à dominantes islamistes.
Le négociateur palestinien Mohammad Chtayyeh s'est félicité qu'"après le Hamas à Naplouse aujourd'hui pour la première fois depuis cinq ans", "le Fatah aura ses propres célébrations à Gaza le 1er janvier" pour l'anniversaire de ses premières opérations de guérilla contre Israël (1er janvier 1965).
"Le sentiment de succès de part et d'autre", a-t-il estimé lors d'une rencontre avec des journalistes à Beit Jala, près de Béthléem, "peut favoriser le compromis".