-
Coup d’envoi de l’opération de mobilité des travailleuses saisonnières vers l’Espagne
-
Lutte contre l'analphabétisme : La mise en œuvre des plans stratégiques et des programmes n'a pas encore produit l'effet escompté
-
Vague de froid, de mardi à vendredi, dans plusieurs provinces du Royaume
-
Casablanca au cœur des défis de la santé infantile
-
L'Institut supérieur de la magistrature et l'ENSA renforcent leur coopération dans le domaine de la formation
Et pour cause. D’après le rapport "L’état de la nourriture et de l’agriculture", l’obésité dans les pays émergents, dont le Maroc, est le fruit d’une ouverture des pays à l’économie globale et l’abandon de la nourriture traditionnelle. La présence de plus en plus grande de chaînes de restauration rapide et la consommation excessive de "malbouffe", nourriture riche en matières grasses et sucre, sont la cause principale de l’augmentation de l’obésité dans ces pays. Mais paradoxalement, indique encore le rapport, des problèmes de malnutrition subsistent. Au Maroc, près d’un tiers des enfants souffre d’anémie (manque de fer), 40,4% a une déficience en vitamine A, et l’iode, oligo-élément essentiel à la croissance, est faible chez 63% des enfants. Concernant toujours le Maroc, les conclusions du rapport susmentionné rejoignent celles de l’enquête nationale de l’anthropométrie réalisée par le Haut commissariat au plan (HCP) en 2011 et qui indiquent également que l’obésité touche 17,9% de la population, soit près d’un Marocain sur trois. Et de préciser que c’est un mal au féminin, puisqu’elle estime à 26,8% le nombre de femmes obèses dans le pays, pour 9% d’hommes.
Ce qui n’augure rien de bon puisque le pays se retrouve sur une mauvaise pente. L’obésité est de plus en plus assimilée à une maladie chronique qu’il faut prendre au sérieux. Et pour cause, la surcharge pondérale et l’obésité peuvent avoir de graves corollaires comme le diabète, l’hypertension artérielle ou les accidents cardiovasculaires cérébraux. Ce qui pèse lourdement sur le système de santé publique. En effet, ces pathologies coûtent cher. Alors mieux vaut prévenir que guérir. Et tout passe par notre alimentation «Gare au contenu de vos assiettes», c’est la mise en garde que ne cessent de lancer les nutritionnistes. Pour une bonne hygiène alimentaire, rien de tel qu’une alimentation pauvre en graisses et en sucre et riche en fibres, expliquent-ils. Une manière de remettre au goût du jour nos succulents tajines aux légumes arrosés d’un filet d’huile d’olive.