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Le sélectionneur de l’équipe nationale peut au moins savourer l’avantage de ne pas avoir à se coltiner des joueurs qui ne sont pas totalement impliqués dans le projet qu’il incarne. Mais son problème consistera surtout à entretenir face à la Libye une dynamique de résultat et de confiance, née d’un premier succès (1-0) à Marrakech contre le Niger, en septembre dernier.
La charnière centrale par exemple sera certainement nouvelle ou du moins peu expérimentée, par rapport aux matches précédents. En tout cas, permettre aux deux joueurs choisis de se découvrir en match apparaît donc comme une nécessité. En partant de ce principe, on peut imaginer que le duo qui débutera ce soir face à la Libye sera vraisemblablement celui qui sera choisi quelques jours plus tard contre le Gabon mais également dans un mois. Comme vous vous en doutez, à partir du moment où une charnière centrale est nouvelle, il est important qu’elle ait des repères. Et de ça, Abdelhamid, le défenseur rémois, en est conscient. «Une page est tournée avec la retraite internationale de Benatia. Maintenant nous allons devoir travailler pour reconstruire une défense», a-t-il expliqué lors du point de presse de mercredi.
Mais entre le besoin de travailler les automatismes et le forfait dans quasiment toutes les lignes de plusieurs joueurs importants à ses yeux et aux yeux de tous les observateurs, le patron de l’équipe nationale semble dans une situation inextricable. D’après le technicien bosnien, plusieurs cadres de l’EN se sont plaints de douleurs, de blessures ou tout simplement d’une fatigue soudaine. Ziyech et Hakimi qui ont ébloui la scène européenne la semaine passée en font partie, tout comme Adel Taarabt, Noussair Mazraoui, Nabil Dirar et Romain Saïss. Les cas d’Abderrazak Hamdallah et de Kévin Malcuit sont un peu plus complexes.
Si l’on en croit Vahid Hallilhodzic, le premier aurait poliment refusé de porter le maillot de l’équipe nationale. Une version que l’ex-attaquant de l’OCS a démentie illico en expliquant qu’il n’avait reçu aucune convocation. Tandis que le second aurait été, quant à lui, refroidi par les commentaires acerbes à son égard sur les réseaux sociaux alors qu’il avait finalement décidé de porter le maillot de l’EN. A vrai dire, s’il a suffi de quelques «Hatters» pour l’en dissuader, c’est que le latéral napolitain n’était pas si déterminé que cela.
Malgré tout, le manque d’expérience internationale de son effectif actuel et de ceux qu’il a appelé à la rescousse, dont Abdelkarim Baadi (HUSA), Nayef Aguerd (Dijon) et Walid El Karti (WAC), ne semble pas susciter une crainte démesurée dans l’esprit du sélectionneur. Les intégrer dans la vie de groupe sera un élément capital pour les voir briller, dixit Yassine Bounou. Le portier marocain se souvient lui aussi de ses débuts où «un certain complexe d’infériorité l’a longtemps inhibé». En outre, le sélectionneur tentera de se battre avec ses armes pour s’attaquer à un vieux serpent de mer, les défenses regroupées. Si la discipline défensive et tactique, ainsi que le courage lui sont chers, il va devoir également trouver les clés pour faire sauter le verrou des défenses basses et retranchées dans les 30 derniers mètres. Car on imagine mal les prochains adversaires du Maroc dans le groupe E (Mauritanie, Centrafrique, Burundi), prendre le jeu à leur compte et par conséquent offrir des espaces aux attaquants marocains. Et ce propos, les Nationaux comptent sur leur entraîneur pour trouver des solutions lors de ce stage et lors des rencontres amicales.