Habib El Malki élu au Comité directeur de l’Alliance progressiste

L’USFP renforce sa présence au sein des instances internationales


H.T
Mercredi 15 Mars 2017

Le président de la Commission administrative de l’USFP, Habib El Malki, a été élu au Comité directeur de l’Alliance progressiste,  réseau mondial fondé à Leipzig en mai 2013 qui compte quelque 130 partis et organisations, lors de la Convention que ladite Alliance a tenue à Berlin les 12 et 13 mars courant.
Au menu des travaux de ces assises auxquelles ont participé Fatiha Seddas, Tarik El Malki et Mohamed Ben Abdelkader ainsi que des délégations, venues de 80 pays, des représentants de plusieurs organisations et fondations, a notamment figuré l’élection du Conseil de l’Alliance progressiste. Lequel comprend statutairement au maximum 35 représentants de partis de toutes les régions du monde, détermine le cap politique de l’Alliance et se réunit au moins une fois par an.
Quant au Comité directeur également constitué lors de cette même convention, il est appelé à se réunir régulièrement, au moins deux fois par an, et dans la mesure du possible, en marge des manifestations internationales et aura pour tâche de préparer les activités de l’Alliance progressiste.
Les travaux ont également été marqués par le discours liminaire prononcé par Martin Schulz, président désigné du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD) et la présentation du rapport intitulé « Construire notre avenir – Pour une transformation sociale et écologique globale » ainsi que de débats d’experts sur les thèmes : «Vers la justice économique et culturelle » et « Pour une société mondiale démocratique et pacifique ».
Préfacé par Martin Schulz, le rapport en question porte les signatures de Luiz Dulci, Sigmar Gabriel, Risa Hontiveros, Pascal Lamy, Benjamin Mkapa et Sergei Stanishev.
D’après ces derniers, beaucoup de nos sociétés ont perdu la foi en un avenir meilleur. Les crises économiques, les déséquilibres écologiques, les questions sociales non résolues, l’enrichissement du petit nombre aux dépens de la majorité et le retour de la guerre et du nationalisme en tant que moyen politique sont des hypothèques étouffantes pour les individus et les communautés, poursuivent-ils en précisant que davantage de personnes se sentent exclues du progrès social, et surtout, elles ne s’estiment plus suffisamment représentées, avec leurs peurs, leurs besoins et leurs parcours de vie, par les institutions de l’Etat et leurs responsables.
Après avoir noté que les relations culturelles et sociales, qui autrefois promettaient soutien et orientation, se désintègrent, les rédacteurs du rapport précisent que beaucoup de personnes sentent que les anciennes recettes, c’est-à-dire plus de marché, plus d’orientation vers le profit, plus d’intérêts personnels, ne fonctionnent plus et qu’un point final doit être mis à la longue phase du néolibéralisme. Ils tirent également la sonnette d’alarme : «Il n’est pas envisageable de continuer ainsi».
Quelle est la voie à suivre? s’interrogent-ils. «Pour renforcer la confiance dans la puissance créatrice des partis sociaux-démocrates, socialistes et progressistes, nous avons besoin de deux éléments liés: d’une part, de projets concrets, qui commencent ici et maintenant et se concentrent sur les conditions de vie avec leur dureté et leurs aléas et, d’autre part, il est nécessaire d’avoir des réflexions à long terme qui contribuent à mobiliser l’opinion publique et les alliés politiques, et qui expriment la volonté de changement et la possibilité d’une société meilleure». Un constat qui les pousse à définir clairement leur but : «Notre objectif est une vie décente pour tous, caractérisée par la liberté, la reconnaissance, l’autonomie et la sécurité. Le point de départ de notre action politique est un nouvel humanisme politique, qui prend les êtres humains au sérieux, avec leurs peurs, mais surtout avec leurs capacités à construire une société ».
Ce qui induit qu’il faut « penser, construire, décider ensemble vu que la politique et le renouvellement de la démocratie doivent commencer à proximité des personnes – dans le voisinage, sur le lieu de travail, dans la région et ils doivent permettre à tous ceux qui sont aujourd’hui les plus touchés par les crises et les intérêts contradictoires de la société d’y participer».


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