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«Le Roi a exercé ses attributions constitutionnelles face à une situation marquée par un manque de respect des responsabilités», a-t-il assuré d’emblée en référence au limogeage par le Souverain de plusieurs ministres et hauts responsables à cause des retards et des dysfonctionnements dans la réalisation des projets d’Al-Hoceima.
Il a affirmé à ce propos que ces « décisions prises, dans le respect de la Constitution, instaurent une nouvelle politique basée sur la reddition des comptes» et que tout cela est «un signal de maturité dans la construction de l’Etat de droit».
Répondant à une question concernant l’impact de ces décisions sur la majorité gouvernementale, il a mis en avant le fait que cette question concerne le chef du gouvernement qui a été chargé par le Souverain de proposer des noms pour remplacer les ministres démis de leurs fonctions, soulignant qu’il est «encore trop tôt» de parler des contacts entre Saad Eddine El Othmani et les autres partis de la majorité, en l’occurrence l’USFP, le RNI, le MP, l’UC et le PJD.
Concernant le travail parlementaire, le président de la Chambre des représentants a assuré que depuis qu’il a été élu à ce poste, il a œuvré à améliorer et trouver des solutions à plusieurs dossiers tels ceux de l’absentéime des parlementaires et la retraite.
S’agissant du premier point, Habib El Malki a mis en avant le fait que l’institution applique déjà son règlement interne à propos de l’absentéisme des parlementaires et leurs noms sont publiés au Bulletin officiel de la Chambre, soulignant que ce phénomène ne concerne que 8 % de l’ensemble des élus contrairement à l’idée faussement répandue par certains médias.
Quant à la question des retraites des parlementaires, le président de la première Chambre a tenu à préciser que « contrairement aux informations qui circulent, il ne s’agit pas d’une rente » et que «le régime de retraite des parlementaires est instauré en vertu d’un Dahir de 1993. Ils sont obligés d’adhérer à ce système et de payer des cotisations mensuelles. Ces dernières s’élèvent à 2.900 DH par élu alors que le même montant est pris en charge par l’Etat». Et d’ajouter : «La situation actuelle est le résultat d’un problème de gestion. L’article 4 de la loi instaurant ce régime prévoit une augmentation des cotisations lorsque les fonds ne couvrent plus le paiement des pensions d’une année. Ce qui n’a pas été le cas. A cela s’ajoutent les changements introduits suite aux dernières élections. D’un côté, le nombre de conseillers a été réduit de 274 à 120 et de l’autre la composition de la Chambre des représentants a été renouvelée à hauteur de 60%. Résultat: le nombre de cotisations a baissé face à une augmentation du nombre des bénéficiaires ».
Pour sortir de cette crise, Habib El Malki a assuré qu’une commission composée des chefs de groupes parlementaires a été créée en vue de préconiser «une solution consensuelle».