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Signée en présence du président de la Chambre, Habib El Malki et du directeur de l'Institut au Maroc, cette convention vise à fixer les conditions et modalités de la participation des établissements universitaires marocains au programme "assistants stagiaires" au titre de la 10ème législature.
L'Institut œuvrera avec ses partenaires (universités et établissements) pour la qualification de ces assistants, à travers l'organisation d'une série de stages relatifs à la législation et le plaidoyer, ainsi qu'un programme d'orientation spécial visant à donner des éclaircissements aux participants sur le domaine, leurs tâches et responsabilités.
Ces stages portent notamment sur la présentation des principes de réussite et de gestion des données, les outils d'élaboration de recherches législatives, ainsi que l'organisation de stages avancés, ultérieurement, dans les domaines de communication entre les parlementaires et les citoyens.
Ainsi, quelque 30 parlementaires des principaux partis politiques prendront part à ce programme et travailleront en tant qu'assistants à mi-temps, tout en prenant en considération le principe de parité entre les députés femmes et hommes.
Dans une allocution de circonstance, Habib El Malki a dressé un bref historique de la coopération entre la Chambre des représentants et le NDI qui, a-t-il rappelé, remonte à l’année 2000, précisant que le lancement du programme actuel va de pair avec les nouvelles dispositions du règlement intérieur en matière d'ouverture sur les universités et les espaces de la recherche scientifique, précisant qu'il s'agit d'un moyen parmi d'autres à même d'encourager les jeunes et leur inculquer les principes du travail et de la réussite.
Il a également indiqué que «ce programme permettra de poursuivre la coopération à travers un programme permettant aux lauréats des universités, et des écoles supérieures de s’initier à l’action parlementaire en travaillant aux côtés de membres de groupes et groupements parlementaires particulièrement des femmes et des jeunes». Et d’ajouter que « cette formule constituera une occasion pour les stagiaires à mieux assimiler les techniques de l’action parlementaire, la communication avec les citoyens et les questions qui intéressent les parlementaires» avant d’émettre le souhait que ce programme permette aux chercheurs d’accorder davantage d’intérêt à la chose parlementaire.
Habib El Malki a tenu à souligner aussi que «ce programme de formation est complémentaire avec les programmes d’auto-formation exécutés par les groupes et groupements parlementaires en vue d’améliorer son rendement et de consolider la communication avec les citoyens».
Le programme, qui sera mis en œuvre par le NDI et certains membres des groupes parlementaires, est l'un des nombreux programmes de coopération internationale de la Chambre des représentants, visant à s'informer de près des pratiques parlementaires des pays amis, a-t-il dit.
Cette coopération a permis à la Chambre d’acquérir davantage d'expérience et de techniques de l'action législative en matière d'évaluation et de contrôle des politiques publiques et diplomatiques, ainsi que de la démocratie participative citoyenne.
Dans ce cadre, le président de la Chambre des représentants a fait savoir que «l’objectif principal de cette coopération est d’améliorer la pratique de tout Parlement afin d’accomplir ses missions de contrôle, de législation et d’évaluation ainsi que de communication transparente avec les citoyens». Et de ce fait «permettre au Parlement de saisir les propositions de la société et de les prendre en considération en matière de législation, des prérogatives que renforce la Constitution 2011 concernant la Chambre des représentants».
En dernier lieu, Habib El Malki a précisé que «l’objectif final est de consolider la pratique démocratique, l’Etat de droit, l’équité, le pluralisme, la liberté d’expression et la protection des droits de l’Homme en vue de pérenniser le progrès et le bien-être commun et d’assurer la stabilité dont ont besoin plus que jamais le monde et notre région en particulier».