Au cours de la première période,on a eu droit à un jeu plutôt décousu de la part des locaux qui semblaient perdus face à une équipe militaire bien regroupée devant son gardien Chadli et qui a su bien fermer ses couloirs. Et pourtant, le Hassania a eu quelques opportunités d’ouvrir le score. Malheureusement, ni Rami, en petite forme, ni El Bissati, et encore moins Loksaïry n’ont été capables de les exploiter, tirant soit au-dessus de la transversale, soit carrément dans les bras du gardien adverse ou encore contre le montant. Le fait de bien finir une action par un but ne semble pas être bien ancré dans les esprits des attaquants locaux qui se débarrassent très vite du ballon ou font la, ou les touches, de trop qui finissent par gâcher les rares occasions créées lors.
On est encore loin de pouvoir marquer un but dans un espace très réduit comme le font de vrais pros. Et par-dessus tout, Loksaïry se fait expulser du terrain à la 45ème minute(juste avant les arrêts de jeu)en compagnie de Issam Erraqi des FAR. Ayant été avertis par l’arbitre Yara de Laâyoune, qui n’a d’ailleurs rien à se reprocher, ils n’ont pas voulu se calmer, ce qui leur a valu le rouge à la place du jaune.
Alors que l’on s’attendait à un sursaut du Hassnia en seconde mi-temps, ce sont les visiteurs qui ouvrent la marque à la 49ème minute par Mehdi Bassil qui, semant la défense locale, a facilement , lobbé le gardien Fahd Lahmadi sorti en catastrophe.
Heureusement que cette fois-ci la réaction locale ne s’est pas fait trop attendre puisqu’à la 57ème minute, Yassine El Bissati a alerté Ousmane Goita sur sa droite qui a vite fait de remettre les pendules à l’heure. A un but partout, l’espoir renaît dans le camp gadiri. Mais les Militaires, qui viennent de perdre leur avantage, réagissent à leur tour et le danger s’appelle désormais Jaouad Waddouche (64e, 79e minutes), Lahmadi a eu vraiment chaud. Pour leur part, El Bissati et Goita, épaulés par Aït Derhem venu de la zone arrière, ont été très près du but, mais il leur a toujours manqué ce petit quelque chose qui fait la différence.
Pendant les dix dernières minutes, les deux attaques essaient de se rattraper, mais il est déjà trop tard surtout dans un match pareil où le niveau technique n’a guère été satisfaisant.
Ainsi va le football chez nous où rien n’est plus étonnant surtout si l’ambition n’y est pas.