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Contrairement aux déclarations optimistes de la ministre de la Santé sur un éventuel déblocage de la situation qui sévit depuis un certain temps, les médecins internes et résidents affiliés au Syndicat indépendant des médecins du secteur public expriment à travers ce communiqué leur grogne et leur ras-le-bol en l’absence d’un dialogue sérieux et responsable de la part du ministère de la Santé. Ledit communiqué annonce une marche de protestation le 25 du mois courant contre cette indifférence. Manifestation au cours de laquelle les démissions seront présentées à Yasmina Baddou. Les médecins internes et résidents revendiquent la reconnaissance de leur Doctorat en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie comme un Doctorat national ainsi que l’intégration directe dans la Fonction publique.
Ils réclament, par ailleurs, la révision des indemnités et la mise en place de la couverture médicale. Ils ont, d’autre part, exprimé leur déception quant à leur situation sociale précaire. Ces médecins qui réalisent, selon leur syndicat, 80% des actes médicaux dans les CHU touchent un salaire dérisoire qui ne dépasse pas les trois mille dirhams.
Il faut dire que le bras de fer entre le département de tutelle et cette catégorie de médecins se poursuit depuis un certain temps sans que les deux parties ne parviennent à trouver un terrain d’entente et surtout sans que le ministère géré par Yasmina Baddou n’arrive à satisfaire les doléances somme toute légitimes des médecins internes et résidents. Ils estiment qu’après leur long mouvement revendicatif accueilli par un dialogue de sourds du côté du ministère de tutelle, la démission reste la seule réponse à cette indifférence.