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Les grosses affiches se succèdent et Griezmann ne quitte pas le devant de la scène. Il a marqué dans le derby face au Real Madrid en Liga en février (1-0), il a réussi un doublé devant le FC Barcelone en quart de finale retour de Ligue des champions en avril (2-0) et il a encore frappé mardi soir face au Bayern en demi-finale de C1.
A Munich, l’international français (25 ans, 26 sélections) a inscrit un but à l’extérieur synonyme de qualification madrilène (1-0, 1-2), au bout d’une contre-attaque splendide achevée avec sang-froid.
“Du football à l’état pur avec Griezmann, qui a conclu cette contre-attaque comme un coup de poignard en traître”, a écrit le quotidien espagnol El Pais, évoquant l’”espièglerie” du gaucher. Jeudi, nombre des journaux espagnols mettaient d’ailleurs le visage souriant de l’attaquant à la “Une”, comme El Pais, ABC ou La Razon.
“Il fallait bien défendre et marquer sur nos occasions. C’est ce que nous avons fait”, a modestement commenté Griezmann, rapporte l’AFP.
Ce septième but en C1 porte à 31 unités le bilan du Mâconnais toutes compétitions confondues cette saison. Soit la meilleure année de sa carrière à ce jour et le signe qu’il a rejoint les plus grands attaquants européens. “Il est très important pour nous, il peut marquer à chaque moment”, a résumé son coéquipier Yannick Carrasco.
Principale référence offensive de l’Atletico Madrid, intransférable et “importantissime” aux yeux de l’exigeant entraîneur Diego Simeone, Antoine Griezmann n’a plus qu’une marche à franchir: remporter un titre majeur, en club comme en sélection.
Certes, le feu-follet “colchonero” compte déjà à son palmarès une Supercoupe d’Espagne avec l’”Atleti” (2014), un titre de champion d’Europe des moins de 19 ans avec la France (2010) et un titre de champion d’Espagne de 2e division avec la Real Sociedad (2010). Mais un sacre européen le 28 mai à Milan serait d’une toute autre dimension, même si d’ici là, l’Atletico a aussi l’opportunité de batailler pour le titre en Liga (2e à égalité de points avec le Barça).
“Il faut garder les pieds sur terre. Nous devons nous concentrer sur la Liga et nous aurons le temps ensuite de penser à la finale”, a tempéré Griezmann mardi soir.
Après une première occasion de conquérir l’Europe fin mai à San Siro, Antoine Griezmann espère sans doute en avoir une autre à l’Euro-2016 en France (10 juin-10 juillet).
“Cela va être une bonne fin de saison”, a souri la semaine dernière le joueur, devenu papa pour la première fois en avril.
En l’absence de Karim Benzema, écarté des Bleus en raison de ses démêlés judiciaires, Griezmann devrait être le fer de lance offensif de l’équipe de France, même s’il a rejeté l’étiquette de “leader”.
“Griezmann, avec les prestations qu’il est en train de faire, devient un joueur important. Important pour son équipe et pour l’équipe de France”, a analysé en connaisseur l’icône du football français Zinédine Zidane, entraîneur du Real Madrid.
Paradoxalement, les bonnes performances de “Grizi” compliquent un peu la tâche du sélectionneur Didier Deschamps: mobilisé jusqu’à fin mai avec l’Atletico, Griezmann manquera une bonne partie de la préparation pour l’Euro, notamment un stage à Biarritz (17-21 mai).
Si tout va bien, le N.7 des Bleus devrait néanmoins être aligné au stade de France à Saint-Denis pour le match d’ouverture contre la Roumanie le 10 juin. En espérant connaître une deuxième finale européenne en deux mois le 10 juillet au même endroit.
Ils ont dit
Marcelo (défenseur du Real Madrid): “Le public a mérité cette qualification et cela récompense le dévouement de l’équipe. Nous avons souffert mais nous sommes heureux. (Sur la finale contre l’Atletico) Il n’y a pas de favori. L’Atletico travaille beaucoup, ils ont démontré qu’ils étaient une immense équipe et nous les respectons énormément.”
Gareth Bale (attaquant du Real Madrid), au micro de la télévision britannique: “La seule chose importante est d’avoir marqué sans encaisser de but. Nous sommes en finale et nous sommes très heureux. (Sur le but, attribué à Fernando contre son camp et non à Bale) Je ne suis pas trop tracassé par ça. Le plus important est qu’il y ait but, peu importe qui a marqué. C’est un but capital et nous sommes en finale, avec la possibilité de gagner à nouveau la Ligue des champions. Toute l’équipe a montré sa solidarité et son caractère pour franchir cette étape. Je suis venu ici pour remporter la Ligue des champions. J’en ai déjà une (gagnée en 2014) et j’ai la possibilité d’en gagner une autre. C’est beau d’être en finale à nouveau, mais il y a un nouveau match à jouer face à une équipe de l’Atletico très difficile et très obstinée. Nous donnerons notre maximum.”
Cristiano Ronaldo (attaquant du Real Madrid, sur le site Internet de l’UEFA): “C’était un match très complet et l’équipe a très bien joué. Nous aurions pu les achever avec un deuxième but. Le score de 1-0 est très serré, mais cela a suffi. Je n’ai pas rechuté de ma blessure (à une cuisse). Nous avons travaillé très dur et nous voilà en finale. Nous savions que nous devions marquer. Je pense que nous avons été la meilleure équipe sur la pelouse, nous méritons d’être en finale. (Contre l’Atletico) C’est une finale et ce sera équilibré. Le fait d’être issus du même Championnat montre la qualité de cette compétition nationale. Zidane fait un excellent travail. Il nous aide et nous l’aidons. Je l’admire en tant qu’entraîneur et en tant que personne. J’espère qu’il continuera à ce poste. Nous avons toujours été derrière Zidane parce que c’est une personne humble, qui sait écouter, et cela facilite toujours les choses.”
Sergio Ramos (défenseur et capitaine du Real Madrid, au micro de BeIN Sports Espagne): “Il est clair qu’après une saison si difficile, le travail d’équipe nous permet de savouer notre deuxième finale de Ligue des champions en trois ans. L’équipe le mérite et le public aussi. Qu’ils savourent, et nous allons laisser notre peau dans une autre finale. (Sur les problèmes de début de saison) C’est le propre du football, avec de bons et de mauvais côtés. Parfois les matches sont plus difficiles et la Ligue des champions réclame un niveau de concentration énorme. Pendant cinq mois nous avons vécu des moments très durs mais nous avons su nous rassembler en tant qu’équipe, souffrir et nous battre. Si on nous avait proposé en début de saison, on aurait tous signé. Nous avons éliminé une grande équipe comme City, quoi qu’on en dise. (Sur la finale contre l’Atletico) C’est une nouvelle finale et il est difficile d’y parvenir. Nous avons démontré que nous savions gagner (les finales) et nous allons essayer de nouveau.”