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Pour la deuxième fois cette semaine, sont prévues des discussions entre le syndicat SAG-AFTRA - qui représente 160.000 acteurs, cascadeurs, danseurs et autres professionnels des petit et grand écrans - et les patrons de studios et de plateformes comme Disney et Netflix.
La réunion survient une semaine après le retour au travail des scénaristes, qui ont conclu un accord salarial avec les studios à l'issue d'une grève parallèle longue de presque cinq mois.
Compte tenu de la similarité des revendications entre acteurs et scénaristes, et de la multiplication des pourparlers, de nombreux acteurs présents cette semaine sur les piquets de grève se disaient optimistes quant à la possibilité d'un accord rapide.
"Je suis si heureuse que les scénaristes aient trouvé un accord car j'ai vraiment l'impression que cela nous donne un élan positif", a ainsi confié l'actrice et membre du syndicat Elyssa Phillips.
De nombreuses productions hollywoodiennes sont interrompues depuis mai, date à laquelle les scénaristes se sont mis en grève. Bien que le mouvement social de ces derniers soit terminé, la plupart des productions ne pourront pas reprendre tant que la grève des acteurs, qui a commencé en juillet, se poursuit.
Le SAG-AFTRA et les studios n'avaient pas mené de négociations formelles jusqu'à cette semaine, où une journée entière de négociations s'est tenue. A l'issue de cette session, les deux parties ont accepté de revenir à la table des négociations mercredi.
Comme les scénaristes, les acteurs ont cessé le travail pour demander notamment une revalorisation de leur rémunération, en berne à l'ère du streaming, et des mesures de protection face à l'intelligence artificielle (IA).
En théorie, l'accord conclu entre studios et scénaristes devrait aider les acteurs à les imiter, estiment des analystes.
Mais les revendications salariales portées par le SAG-AFTRA de même que la demande de garanties face à l'IA vont plus loin que celles de leurs collègues scénaristes.
Les acteurs craignent que l'IA ne soit utilisée pour cloner leur voix et leur image, sans leur consentement et sans rémunération.
"Cela sera un obstacle auquel nos négociateurs devront faire face, ils vont devoir s'assurer que nous obtenions des clauses et des protections contre (cela)", expliquait mardi l'actrice Michelle Bonilla, sur un piquet de grève devant Disney.
Les pourparlers portent aussi sur des sujets propres aux acteurs, comme les auditions passées à distance. Une pratique née pendant la pandémie et largement dénoncée par les comédiens.
Quelques productions cinématographiques et télévisuelles impliquant de petits studios d'Hollywood ont déjà repris, grâce à des dérogations provisoires.