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Selon BAM, les exportations ont enregistré une hausse de 12,5% d’une année à l’autre, grâce à l’augmentation de 88,4% des ventes de phosphates et dérivés, les autres exportations n’ayant progressé que de 2,5%. Quant aux importations, elles ont marqué une stabilité, recouvrant une hausse de 17,8% de la facture énergétique et un recul de 3,1% des importations hors énergie.
L’évolution positive des données des comptes de la nation, au titre du quatrième trimestre 2009, confirme la reprise de la croissance durant cette période. En effet, le rythme de croissance, de l’ordre de 7,8% pour le PIB global et de 5,1% pour la valeur ajoutée non agricole, dépassent les estimations publiées précédemment, note BAM.
Cette évolution tient à l’amélioration notable de l’industrie extractive, dont la valeur ajoutée s’est accrue de 24,7%, ainsi qu’à la croissance de 3,8% et de 6,1% respectivement de l’industrie de transformation et du BTP. De même, les valeurs ajoutées de l’activité touristique, du commerce et du transport ont connu une nette reprise comparativement au début de l’année.
S’agissant du secteur agricole, les données disponibles montrent une baisse de 8,2% de la superficie emblavée en céréales d’automne, en liaison avec le retard des précipitations au début de la campagne. En outre, les fortes précipitations enregistrées par la suite ont impacté négativement les cultures dans certaines régions. Ces conditions climatiques ont permis, néanmoins, de porter le taux de remplissage des barrages à usage agricole à 95% et ont été bénéfiques à l’installation des cultures de printemps, ajoute le document de BAM.
Un niveau de commandes
jugé satisfaisant
Pour ce qui est du secteur secondaire, les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture de Bank Al Maghrib relatifs au mois de mars révèlent une hausse de la production industrielle et du taux d’utilisation des capacités de production. De même, le niveau actuel des commandes est estimé supérieur à la normale et ce, pour la première fois depuis septembre 2008. Les stocks de produits finis sont également jugés supérieurs à leur niveau habituel. Les industriels tablent à court terme sur un développement de l’activité dans l’ensemble des branches, mais à des degrés différents. D’autres indicateurs, tels que la production des engrais phosphatés et d’acide phosphorique d’une part, et la consommation de l’électricité par les entreprises d’autre part, témoignent d’une évolution favorable de l’activité dans la majorité des branches industrielles.
L’activité touristique semble également poursuivre son redressement selon les données arrêtées à fin février 2010. Ainsi, le flux touristique et les nuitées déclarées par les unités classées ont progressé respectivement de 14% et de 7% par rapport à la même période de l’année dernière, alors que le taux d’occupation a stagné à 36%. Parallèlement, les recettes de voyages se sont élevées à 6,5 milliards de dirhams, en hausse de 10,5%. Selon les dernières données disponibles, le taux de chômage national est passé de 9,5% à 9% au quatrième trimestre 2009, cette baisse ayant concerné aussi bien le milieu urbain que rural.
Concernant les finances publiques, l’exécution de la loi de finances 2010 à fin février, s’est soldée par un déficit de 5,7 milliards de dirhams au lieu d’un excédent de 2,6 milliards à l’issue de la même période de l’année précédente. Cette situation est liée à l’augmentation de 37,6% des dépenses globales, en relation avec la reprise des dépenses de compensation et la contraction du solde des comptes spéciaux du Trésor et à la hausse modérée de 1,4% des recettes ordinaires. Les dépenses d’équipement, d’un montant de 9,1 milliards, ont, quant à elles, accusé une baisse de 20%.
Une sortie nette de capitaux de 12,8 milliards DH
Les recettes de voyages, chiffrées à 6,5 milliards DH, ont enregistré une hausse de 10,5% par rapport à la même période de l’année écoulée. Toutefois, les recettes au titre des services de transport ont diminué de 18,5%, pour s’établir à 2,6 milliards DH. Quant aux recettes au titre des services de communication, elles sont restées quasiment inchangées, atteignant 937,5 millions DH. Parallèlement, les transferts des Marocains résidant à l’étranger ont totalisé 7,5 milliards DH, soit une augmentation de 7,4% par rapport à la même période de l’année précédente. Quant aux recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers, elles se sont limitées à 3,1 milliards DH, en contraction de 55,5% par rapport à fin février 2009, et les dépenses y correspondantes sont passées de 1,4 milliard DH à 13,5 milliards, soit une sortie nette de 10,4 milliards DH. Les dépenses ont concerné principalement les cessions d’investissements directs étrangers avec plus de 96% du total des dépenses, engendrant ainsi une sortie nette de 12,8 milliards DH.