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Le président de la commission d'enquête de l'Onu sur le conflit de l'hiver dernier à Gaza, le magistrat sud-africain Richard Goldstone, se déclare "déçu" par l'accueil "mitigé" réservé par les Etats-Unis à son rapport.
Ce rapport, commandé par le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu, fait état de possibles crimes de guerre de la part aussi bien d'Israël que du Hamas lors de l'intervention de Tsahal en décembre et janvier derniers.
Le rapport, qui a été endossé cette semaine par l'Assemblée générale des Nations unies, donne six mois à l'Etat juif et au Hamas pour mener leurs propres enquêtes, faute de quoi la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye serait saisie.
"Les réactions dans la communauté internationale ont été très mitigées, mais la tiédeur des Etats-Unis m'a déçu", a confié le juge sud-africain à Das Parlament, l'hebdomadaire officiel du Bundestag.
"Le fait que les réactions en provenance d'Israël aient été si violentes m'ont parfois vraiment surpris" ajoute cet ancien recteur de l'université hébraïque de Jérusalem et ex-procureur au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).
"J'avais pensé que notre appel à prendre des mesures de justice et à poursuivre les gens au niveau national seraient tombé dans des oreilles plus attentives", poursuit-il dans cet entretien publié dimanche par le magazine politique allemand.
Israël a dénoncé comme partial le document de la commission des cinq enquêteurs indépendants que dirigeait Goldstone pour le compte du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu, basé à Genève et composé de 47 pays.