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Ce programme sert à faciliter le regroupement d'informations sur l'identification des voyageurs, leur analyse et leur partage entre les pays membres, selon l'ONU, qui assure que tout a été mis en œuvre pour garantir la protection des données. Concernant la coordination internationale et le croisement d'informations, chaque Etat décidera de ce qu'il veut partager avec les autres, a-t-on précisé à l'ONU.
Pour Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations unies, les récents attentats au Kenya, en Nouvelle-Zélande et au Sri Lanka rappellent que le fléau du terrorisme a une portée mondiale qui exige la nécessité d'un travail étroit entre partenaires à travers les Nations unies et au-delà.
A ce propos, il a indiqué que le programme « Go Travel » s’inscrit dans ce contexte et vise à aider à atteindre cet objectif. Selon l'ONU, des pays du Moyen-Orient et d'Asie notamment, dépourvus de moyens perfectionnés sur l'identification des usagers du transport aérien ou maritime, devraient être particulièrement intéressés par ce nouvel outil. Notamment dans un contexte régional marqué par les tentatives de retour des dizaines de milliers de combattants étrangers de plus de 110 pays à leur pays d'origine ou de se rendre vers des Etats en situation de chaos après la chute de l’Etat islamique en Irak. Ceci d’autant plus que plusieurs résolutions de l'ONU obligent les Etats membres à avoir des systèmes d'identification des voyageurs tout en garantissant la protection des libertés individuelles.
En effet, depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, nombreux sont les dispositifs (reconnaissance faciale, carte d’embarquement dématérialisée ou encore identification par empreinte digitale) testés ou mis en place pour renforcer la sécurité des vols aériens. Des mesures de sécurité qui ont un coût important puisque depuis septembre 2001, le coût annuel de la sûreté aérienne dépasse les 6 milliards d'euros. La France a dépensé, à titre d’exemple, près de 900 millions. Les actes de malveillance par explosifs cachés dans des chaussures (décembre 2004) et sous-vêtements (décembre 2009) mais aussi liquides (août 2006) ont suscité une surenchère d'équipements dans les aéroports.
Pourtant, nombreux sont les observateurs qui ont noté un changement dans le dispositif sécuritaire avec l’adoption du paradigme IATA« Looking for bad people, rather than bad objects » qui recommande de porter l'attention sur les personnes plus que sur des objets, de plus en plus difficiles à repérer. Selon ce paradigme, l’enregistrement en ligne, la dépose bagage et l'enregistrement automatique ont tendance à supprimer tous contacts avec les compagnies aériennes. Et du coup, il apparaît donc indispensable de contrôler le passeport dès l'arrivée du voyageur. D'abord, pour éviter les fraudes, mais surtout pour s'assurer de l'exactitude des données communiquées lors de l'achat du billet sur Internet (nom, prénom, date de naissance, nationalité, etc.).