Wanjiru, 22 ans, a confirmé son statut de favori en l’absence du triple vainqueur et tenant du titre, son compatriote Martin Lel, qui avait dû déclarer forfait samedi soir.
Mais le Kenyan a été poussé dans ses retranchements par l’Ethiopien Tsegaye Kedebe, 22 ans également, qui, alors que la course semblait jouée, est parvenu à combler une grande partie de son retard, revenant à une seconde de son rival au 40e kilomètre.
Mais Kedebe, vainqueur du marathon de Paris en 2008, un an après sa première course, a lâché prise (2 h 05 min 20 sec) sur une ultime accélération de Wanjiru qui, à défaut du record du monde d’Haile Gebreselassie qu’il souhaite battre, a couru le marathon le plus rapide de l’histoire de l’épreuve. Ce ne sera sans doute pas le dernier duel entre les deux jeunes marathoniens.
Médaillé d’argent en s’intercalant entre les deux hommes aux jeux Olympiques de Pékin, le Marocain Jaouad Gharib, 36 ans, s’est cette fois contenté de la troisième marche du podium (2 h 05 min 27).
Chez les dames, Mikitenko, qui avait couru à Berlin en septembre 2008 le marathon le plus rapide depuis 2005 (2 h 19 min 19), a confirmé qu’elle était sans doute la meilleure spécialiste du moment.
Elle a survolé la course, lâchant à un peu moins de dix kilomètres de l’arrivée la dernière à suivre son rythme, la surprenante Britannique Mara Yamauchi qui signe son meilleur chrono (2 h 23 min 12) et a fait oublier aux Britanniques l’absence de leur favorite, Paula Radcliffe.
La Russe Liliya Shobukova, débutante dans la spécialité, prend une prometteuse troisième place (2 h 24 min 24).