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Trois secteurs prioritaires de l’économie nationale viennent d’être dotés de REM et REC, à savoir le tourisme et hôtellerie avec 30 fiches REM et 32 REC, le textile et habillement avec 34 fiches REM et 64 REC et les TIC avec 35 fiches REM et 45 REC. Pour la réalisation de ces répertoires et référentiels, un budget de 1.500.000 € et quinze experts nationaux et internationaux sont mobilisés pour une durée de trois ans.
Avec plus 535 entretiens, ces études sont réalisées dans le cadre du projet MEDAII Formation professionnelle sur un échantillon de 200 entreprises dans le secteur du tourisme, des textiles et des technologies de l’information et de la communication au profit des entreprises du secteur de la formation professionnelle et des opérateurs d’intermédiation sur le marché du travail.
«Aujourd’hui ces secteurs bénéficient d’outils structurants qui répondent à un ensemble de besoins concrets de multiples utilisateurs à charge. A ces derniers de les utiliser judicieusement afin de mieux réguler l’adéquation emploi-formation et moderniser la gestion des ressources humaines dans les trois secteurs», précise Jamal Rhmani, ministre de l’Emploi.
La réalisation de ces outils s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des orientations de la Charte nationale d’éducation et de la formation. Tout en visant la réingénierie du système de formation professionnelle selon l’approche par compétence.
Cette réforme menée dans le cadre de la coopération entre le Royaume, le Canada et de l’Union européenne, vise à remplacer la logique d’offre de formation qui prévalait par une logique de réponse aux besoins en compétences des entreprises et implique des changements majeurs dans la façon de planifier la formation, de la gérer, de la dispenser et de l’évaluer.
De son côté, Mohamed Bousaid, ministre du Tourisme, après avoir souligné l’importance de la qualité de la formation en tant que « chantier permanent» pour réaliser les conventions de l’année 2010, a appelé les professionnels à prendre au sérieux ces documents REM/REC.
Ces instruments sectoriels sont une référence indispensable pour les entreprises, le secteur de la formation professionnelle et les opérateurs d’intermédiation sur le marché du travail en matière de gestion des ressources humaines. Ils faciliteront aussi la mise en place du cadre national des certifications qui a pour objectifs, entre autres, d’améliorer la mobilité et l’intégration des travailleurs et des apprenants dans le cadre de l’accord de Statut avancé signé par le Maroc avec l’Union européenne.
Ils permettent, en effet, aux entreprises de mieux identifier, exprimer et satisfaire leurs besoins en compétences, aux secteurs de la formation et de développer des programmes en adéquation avec la demande des entreprises. Ces outils permettent également aux opérateurs d’intermédiation de disposer d’outils de rapprochement entre l’offre et la demande d’emploi et d’orientation des demandeurs d’emploi de formation.
Pour sa part, Ahmed Chami, ministre du Commerce et de l’Industrie a affirmé que « le choix est judicieux pour le textile et les TIC » vu leur importance dans le tissu économique en matière d’emploi. Ainsi, il a fait appel à la généralisation des REM/REC dans tous les secteurs de l’économie marocaine.
Pour l’actualisation du répertoire, seize cadres marocains du département de la Formation professionnelle dont six de l’ANAPEC ont bénéficié d’un stage en méthodologie.