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“Il est mort au petit matin à 06H00 d’une longue maladie. Il était serein. Son corps sera rapatrié sur Paris”, a-t-on précisé.
Georges Moustaki souffrait d’emphysème, une maladie respiratoire incurable qui l’empêchait de chanter depuis plusieurs années.
En février dernier, sous oxygénation artificielle, il avait confié dans une ultime interview à Nice Matin, s’être installé à Nice pour fuir la pollution et le froid de sa chère Ile-Saint-Louis, à Paris, où il s’était installé il y a plus de 40 ans.
“Je regrette de ne pas chanter dans ma salle de bains. Chanter en public, non. J’ai fait le tour. Le tour du monde et le tour des salles, petites ou grandes. J’ai vécu des choses magiques. J’ai appris que ce qu’on croit avoir acquis n’est qu’une partie infime de ce qu’il reste à découvrir”, avait-il dit, ajoutant qu’il “notait encore quelques idées (de chansons). Sans hâte”.
“Je veux écrire et peindre. Consacrer mon temps à ce qui me fait plaisir, comme je l’ai toujours fait”, ajoutait-il.
Georges Moustaki, de son vrai nom Giuseppe Mustacchi, était né le 3 mai 1934 à Alexandrie, de parents juifs grecs immigrés en Egypte.
Il s’était installé à Paris en 1951 et y avait fait une rencontre déterminante, celle de Georges Brassens qui l’avait intronisé dans les nuits de Saint-Germain-des-Prés. C’est en son hommage qu’il avait adopté le prénom Georges.
Il a écrit quelque 300 chansons pour les plus grands interprètes, Piaf, Montand, Barbara, Gréco, Reggiani, avant de les chanter lui-même avec succès.
Ses chansons les plus célèbres restent “Milord” (1958), écrite pour Edith Piaf et traduite dans le monde entier, puis “Le Métèque” (1969), d’abord chantée par Pia Colombo et dont le refrain a fait le tour de la planète.
Plusieurs autres sont devenues des classiques, comme celles interprétées en 1966 par Reggiani , “Sarah”, “Ma liberté”, “Ma solitude”, “Votre fille a vingt ans”, mais aussi “La Dame Brune” (Barbara, 1968), ou encore “Joseph”, “La Marche de Sacco et Vanzetti“.
L’annonce de son décès a immédiatement suscité une vive émotion et de nombreuses réactions en France et à l’étranger.