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La Chambre d’application des peines va se prononcer sur un appel du parquet, qui n’est pas d’accord avec le choix du Tribunal d’application des peines (TAP) de Paris de reporter l’examen de la demande de libération conditionnelle de M. Abdallah, dans l’attente d’un hypothétique arrêté d’expulsion signé par le ministère de l’Intérieur.
Le parquet considère que compte tenu de l’absence de cet arrêté d’expulsion, le TAP aurait dû déclarer la demande de libération conditionnelle irrecevable.
Dans leur première décision d’ajournement, le 21 novembre 2012, les juges de ce même tribunal ont émis un avis positif sur cette demande de remise en liberté à laquelle le parquet est opposé.
L’ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), arrêté en 1984 puis condamné à perpétuité pour complicité dans les assassinats de deux diplomates, un Américain et un Israélien, en est à sa huitième demande de libération conditionnelle.
Les soutiens de l’ancien militant de 61 ans détenu à Lannemezan (sud-ouest), qui organisent régulièrement des manifestations à proximité des ministères de la Justice ou de l’Intérieur, l’estiment «séquestré par l’Etat français sur pressions états-uniennes».
Le département d’Etat ainsi que des élus de toutes les tendances du Congrès américain avaient réitéré mi-janvier leur opposition à une sortie de prison.