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Pour échapper au piège de la croissance molle et garantir que les gains obtenus seront largement partagés entre le plus grand nombre de citoyens, l’OCDE a appelé les gouvernements à « mettre en œuvre des trains de mesures permettant de tirer profit des synergies entre les réformes des marchés du travail, des marchés de produits et des marchés de capitaux ».
Pour le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, « l’éventail très large des défis auxquels sont confrontées les économies avancées et émergentes en termes de croissance et d’inclusivité appelle à une accélération et à un déploiement plus large des réformes ». Quand bien même les mesures prises pour stimuler l’emploi et réduire les inégalités commencent à porter leurs fruits, ce dernier pense que « les gouvernements ne peuvent se permettre de relâcher leurs efforts. »
Mais le secrétaire général de l’OCDE prévient: « Mettre un terme à la période prolongée de stagnation des niveaux de vie qui affecte une grande partie de la population dans le monde nécessitera des stratégies de réforme structurelle cohérentes, doublées de la volonté politique de les mettre en œuvre ».
A propos des réformes, soulignons que le rapport « Objectif croissance » propose une évaluation détaillée des réformes de l’action publique qu’il est possible de combiner « pour doper la croissance à long terme, améliorer la compétitivité et la productivité, créer des emplois et garantir une économie plus inclusive », peut-on lire sur le portail de l’agence.
Il y est également indiqué que les responsables de l’action publique ont accordé « une attention plus grande aux réformes visant à stimuler l’emploi, en particulier aux mesures destinées à aider les femmes, les jeunes et les travailleurs peu qualifiés à entrer sur le marché du travail et à y réussir ».
Si, comme l’a relevé l’OCDE, ces mesures ont déjà produit des résultats, force est de constater que « le ralentissement inquiétant des réformes ayant une influence sur la productivité du travail se révèle particulièrement préoccupant dans le contexte de l’érosion persistante des gains de productivité, qui sont essentiels à la progression des salaires et des niveaux de vie ».
Notons que le rapport suggère aussi que les gouvernements concentrent les efforts de réforme sur des trains de mesures permettant de cibler simultanément des objectifs économiques et des objectifs sociaux.
Et pour la première fois, l’inclusivité y figure en tant qu’objectif principal dans le cadre de sélection des priorités de l’action publique, aux côtés de la productivité et de l’emploi, considérés comme les principaux moteurs de la hausse du revenu moyen.
Même s’il est admis que les réformes varient d’un pays à l’autre, il n’empêche qu’on y retrouve à chaque fois « des mesures visant à promouvoir le dynamisme des entreprises et la diffusion de l’innovation, à aider les travailleurs à faire face à la rotation rapide des entreprises et des emplois, et à mieux préparer les jeunes au marché du travail du futur », a affirmé l’OCDE insistant sur la nécessité d’améliorer et de rendre plus équitables l’enseignement de base et la formation des adultes.
L’organisation prône aussi l’exposition des entreprises à une concurrence accrue sur les marchés de produits. Notamment par une plus grande ouverture aux échanges, à l’investissement transfrontalier, au renforcement de l’aide à la recherche d’emploi ainsi qu’aux autres politiques actives du marché du travail visant à faciliter aux travailleurs licenciés le retour à des emplois de qualité.