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"Je démissionne de mon poste de président de la Commission d'évaluation des JO-2024 car il est essentiel que le travail important fait par mes collègues soit considéré comme mené de façon juste et impartiale", a annoncé mardi Frankie Fredericks dans un communiqué.
Lundi, la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) avait annoncé de son côté que Fredericks avait été remplacé au sein du groupe de travail de l'instance sur la réintégration de l'athlétisme russe accusé de dopage institutionnalisé.
Fredericks est remplacé à la présidence de cette Commission d'évaluation par le Suisse Patrick Baumann, membre du CIO depuis 2007 et secrétaire général de la Fédération internationale de basket-ball (Fiba), a annoncé le CIO.
Fredericks a devancé une décision de la Commission d'éthique du CIO, qui, tout en rappelant "l'importance du respect du principe de la présomption d'innocence" a recommandé sa démission de la présidence de la Commission d'évaluation, a précisé le CIO.
Dans un article daté du samedi 4 mars, le quotidien français Le Monde avance que Frankie Fredericks a reçu un versement de 299.300 dollars le jour même de l'attribution des J0-2016 par le Comité international olympique (CIO) à Rio, le 2 octobre 2009 à Copenhague.
Membre du CIO, le Namibien avait précisé lundi qu'il n'était pas membre votant du CIO en 2009 (il ne l'est devenu qu'en 2012), mais était scrutateur du vote pour l'instance olympique, donc chargé de s'assurer du bon déroulement du vote.
L'ancien sprinteur assure que ce versement a été réalisé "conformément à un contrat daté du 11 mars 2007", "pour services rendus entre 2007 et 2011", et que le paiement "n'a rien a voir avec les Jeux olympiques".
Ce versement provient de la société du fils de l'ancien président de l'IAAF Lamine Diack, Papa Massata Diack. Ce dernier est accusé d'avoir reçu 1,5 million de dollars de la part d'un homme d'affaire brésilien, Arthur Cesar de Menezes Soares Filho, trois jours avant le vote.
"Paris et Los Angeles présentent deux candidatures fantastiques et je ne veux pas devenir un élément perturbateur dans cette grande compétition", a ajouté Fredericks mardi.
L'ancien champion du monde du 200 m a précisé qu'il ne participerait pas au vote pour la désignation de la ville hôte des JO-2024, en septembre prochain à Lima.
La démission de Fredericks intervient à moins de deux mois du début des visites de la Commission d'évaluation, qui se rendra d'abord à Los Angeles du 22 au 26 avril puis à Paris du 13 au 17 mai.
Paris-2024 a attendu mardi après-midi pour réagir à la démission de Frankie Fredericks, estimant qu'il ne lui "appartient pas de commenter une décision qui fait l'objet d'une procédure en cours de la part du CIO et d'autres autorités compétentes".