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Marché des changes (18-24 juillet) : Le dirham s'apprécie de 0,14% face à l'euro
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Banques et fenêtres participatives : 21,4 MMDH de financements accordés en 2023
Les participants à cette rencontre, organisée les 7 et 8 juin à Rabat, ont ainsi recommandé la nécessaire réappropriation de l'initiative et de la maîtrise de l'agenda ainsi que du rythme des réformes par les Etats africains eux-mêmes et l'anticipation sur les réformes en période de croissance "pour éviter les risques d'extraversion des réformes", ajoute le document distribué à la presse à l'issue de ce forum.
Ils ont également appelé au développement des pôles d'expertises et de cadres africains de haut niveau en charge de la conception et du pilotage des réformes en Afrique et à la nécessité d'un engagement fort des pouvoirs publics, notamment des leaders politiques, aux projets et programmes de réformes, selon la même source.
Les divers exposés présentés à ce forum ont donné lieu à des observations relatives à la reconnaissance unanime du rôle fondamental de l'histoire coloniale sur la forme et la structure des administrations publiques africaines, la subsistance des influences extérieures, notamment celles des institutions financières internationales, ainsi que le mauvais usage ou l'usage insuffisant des ressources humaines disponibles en vue de la conduite harmonieuse des projets de réforme.
Les travaux du 6e Forum panafricain sur la modernisation des administrations publiques ont permis de relever le caractère "indubitablement mitigé" du bilan des réformes administratives en Afrique, relève le document expliquant que cette situation s'explique par l'hétérogénéité des pays, des cultures et des traditions administratives en Afrique ainsi que par la disparité des problèmes et la diversité des priorités des Etats.
Cette hétérogénéité a nécessairement des incidences sur le rythme et sur l'ampleur des réformes engagées et effectivement mises en œuvre à travers les pays.
Cette diversité est aussi la conséquence de plusieurs facteurs cumulés, à savoir la différence de niveau de développement économique, le degré de stabilité politique, d'ouverture et de gouvernance démocratique, le niveau d'implication des populations dans la mise en œuvre, l'accompagnement et le soutien des réformes.
Organisé par le ministère de la Modernisation des secteurs publics, en coopération avec le Centre africain de formation et de recherches administratives pour le développement (CAFRAD), le forum a pour objectif d'examiner les réformes administratives et institutionnelles menées par les pays africains depuis leur indépendance.