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« A fin décembre 2022, l’encours des opérations de prêt de titres s’est établi à 20,53 milliards de dirhams », a indiqué l’autorité de régulation des marchés des capitaux dans son rapport annuel 2022.
D’après l’institution publique, présidée par Nezha Hayat, la répartition des volumes réalisés par catégorie de clients emprunteurs a enregistré un changement de classement durant l’année écoulée.
En effet, le document présenté récemment par le chef du gouvernement, montre que les banques sont en première position à hauteur de 34,68%, devant les Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) à hauteur de 34,27%.
Toujours selon ledit rapport, « du côté des prêteurs, le classement est resté identique à celui observé en 2021, avec une très large prédominance des OPCVM avec 84,85% des volumes réalisés », a fait savoir l’autorité de régulation.
L’institution note par ailleurs que les opérations de prêt de titres au titre de l’année écoulée ont principalement porté sur les Bons du Trésor (BDT), lesquels ont été émis par voie d’adjudication, à hauteur de 96,13% du volume total contre 88,79% en 2021.
L’AMMC ajoute que « les certificats de dépôt (CD) et les autres titres de créances négociables (BSF, BT) ont fait l’objet d’opération de prêt avec des parts respectives de 2,94% et 0,86% ».
Soulignons par ailleurs que la durée moyenne pour une opération de prêt de titres réalisée sur le marché varie entre une et 13 semaines en fonction du type d’instrument financier et que « les plus longues durées de détention enregistrées ont été de 52 semaines pour les BDT, 22 semaines pour les actions et 8 semaines pour les CD », comme l’a indiqué l’autorité.
Pour rappel, l’AMMC a été instituée par la loi n°43-12 avec comme mission de s’assurer de la protection de l’épargne investie en instruments financiers et veiller à l’égalité de traitement des épargnants, à la transparence et l’intégrité du marché des capitaux et à l’information des investisseurs.
Sa mission consiste également à s’assurer du bon fonctionnement du marché des capitaux, veiller à l’application des dispositions législatives et réglementaires et contribuer à la promotion de l’éducation financière des épargnants.
L’AMMC veille par ailleurs au respect de la législation et de la réglementation en vigueur dans la lutte contre le blanchiment des capitaux, par les personnes et les organismes placés sous son contrôle.
Alain Bouithy
Recul de l’investissement étranger en actions cotées
En pourcentage de la capitalisation boursière totale, la part de l’investissement étranger s’est élevée à 27,8%.
Les participations stratégiques ont représenté l’essentiel de l’investissement étranger en actions cotées. La part de celles-ci dans le montant global s’est située à 91,8%. Par ailleurs, la part minoritaire des capitaux étrangers investis à la Bourse de Casablanca s’est établie à 2,3% de la capitalisation boursière totale et à 9% de la capitalisation flottante.