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L'une des tentes dressées a abrité une exposition de livres permettant aux visiteurs épris de lecture de savourer la diversité des volumes exposés.
L'ouverture de l'édition 2011 du Moussem était marquée par une série de conférences ayant pour thème «Le patrimoine culturel sahraoui» animées par des universitaires et chercheurs.
Dans l'après-midi, les élèves des différents établissements scolaires ont parcouru, au cours d'un carnaval, les principales artères, précédés d'un défilé de cavaliers et de méharistes qui ont, à travers des démonstrations, fait danser leurs montures au rythme de la musique de l'hymne du Festival composé et exécuté par la diva de la musique mauritanienne, Koumbane Mint Eliwarakane.
La Zaouia d'Assa et ses disciples n'étaient pas en reste, rappelant que le Moussem est avant tout religieux, ils ont participé à travers des chants religieux et des versets du saint Coran.
Pour la traditionnelle foire commerciale du Moussem, des dizaines de tentes ont été dressées pour permettre aux commerçants venus de différentes régions du royaume et de pays voisins de commercer avec les habitants d'Assa.
A souligner que l'édition 2011 du Moussem d'Assaa a connu une importante couverture médiatique. Elle s'est caractérisée par la présence de personnalités du monde de la politique, du sport et de la culture. Elle a été marquée par la signature de plusieurs conventions de partenariat, notamment dans le domaine du sport. Ainsi Balafrej Rachid, vice-président du club Fath Rbati, a signé une convention entre son club et le club local du Mouloudia d'Assa.
Une autre convention relative à la recherche a été signée entre la Faculté de droit de Salé et la province d'Assa Zag. Signée par le doyen de cette faculté, Houssine Snoussi, d'une part et le gouverneur de la province d'Assa Zag et le président du conseil de la province Rachid Tamek, d'autre part. La zaouia et le Ksar d'Assa, constituant une importante partie du patrimoine local, le gouverneur a invité les chercheurs à explorer davantage ce legs ancestral.
Les soirées, malgré la basse température qui caractérise la ville d'Assa, en hiver, étaient chaudes grâce aux différents groupes folkloriques qui, passant de la traditionnelle danse de la Guedra aux exhibitions Ahwach, ont décliné la richesse du folklore local. Le moussem étant initié pour la préservation du patrimoine culturel sahraoui, la poésie était l'occasion pour de nombreux poètes venus des différentes régions sahariennes, mais aussi de la Mauritanie voisine, de chanter les spécificités de leurs régions respectives. Riche en couleur, le Moussem a aussi offert aux Assaouis l'opportunité de faire connaître leur potentiel touristique et culturel.
Satisfaits du déroulement des festivités, les organisateurs espèrent que la prochaine édition sera meilleure, donnant rendez-vous pour le prochain Mouloud.