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Les réunions officieuses se multiplient et chaque partie fait bouger ses pions pour des raisons extra-sportives et souvent très personnelles aux dépens du foot féminin.
Samedi dernier, ce sont sept clubs qui se sont réunis pour réclamer un championnat en bonne et due forme. Il s’agit d’équipes qui, apparemment, n’ont pas de problème avec la commission centrale. Samedi soir, lors des débats qui ont eu lieu à la maison des jeunes de Bouchentouf, les participants ont évité de publier un communiqué mais ont mis l’accent sur la nécessité de lancer le championnat dans les plus brefs délais et d’établir le programme de la compétition. Par ailleurs, ils demandent une réunion d’urgence avec la commission centrale pour débattre des différents problèmes qui entravent le coup d’envoi du concours. Pour la majorité de ces clubs, la formule à adopter est celle retenue par Kaddari et les siens. C’est-à-dire, celle qui préconise les deux poules de six clubs où l’on pourrait éventuellement ajouter les meilleurs champions des ligues sur la base de certains critères que la commission semble avoir déjà définis.
Il était question également des motivations pour les clubs à l’entame du championnat et aussi pour le champion et le vice-champion ainsi que pour le détenteur de la Coupe du Trône. De toute manière, le point de vue des participants est presque identique à celui de la commission centrale qui préconise un concours sans seconde division. De l’autre côté, les présidents de ligues n’apprécient pas cette initiative et jugent qu’elle est commanditée par certains membres de ladite commission pour renforcer sa position affaiblie par les multiples bévues et son incapacité de faire évoluer le foot féminin. Ils appellent également à une amnistie pour les radiés à vie injustement la saison dernière et dont le seul délit est d’avoir assisté à une réunion pareille à celle du samedi dernier. En outre, ils réclament l’arbitrage du président de la fédé pour débloquer une situation qui n’a que trop duré.
De toutes les manières, ce n’est pas de cette façon qu’on pourra résoudre le problème du foot féminin, plus profond qu’un simple bras de fer entre quelques responsables qui veulent atteindre des objectifs personnels. Cette catégorie mérite un débat national sérieux loin des luttes intestines et extra-sportives qui secouent depuis quelque temps le foot féminin géré au masculin. Sinon, cette catégorie ne connaîtra jamais le bout du tunnel. Et c’est à la Fédération qu’incombe la restructuration de ce secteur.