Foot féminin : Entame du concours sans grandes ambitions

C'est le 15 et 16 décembre que débutera le championnat féminin sans grands changements, ni dans le fond ni dans la forme. Quelques petites retouches et on reprend les mêmes têtes, les mêmes idées pour engendrer les mêmes bêtises. On recommence la même mascarade qui ne peut en aucun porter le foot féminin vers un niveau régional ou continental. Un autre concours presque calqué sur les précédents et qui ne peut apporter grand-chose à cette catégorie, ni restructurer le foot féminin, encore moins amorcer l'installation d'un concours respectable. De sources bien informées, la fédé à travers la commission centrale qui gère la balle féminine, réservera quatre millions de dirhams à ce championnat qui sera composé de deux groupes de 12 équipes chacun (Nord et Sud). Chaque club bénéficiera de 10 millions de centimes répartis sur toute l'année et profitera d'une gratuité pour l'arbitrage de toutes ses rencontres. De plus, les mêmes sources ont confié à Libé Sport que toutes les formations participantes se verront offrir de l'équipement sans préciser de quel type il s'agit. Car l'expérience a montré que cette rubrique se limite tout compte fait à une tenue pour chaque équipe alors que le terme " équipement " doit englober plusieurs éléments indispensables pour les clubs. Les deux premières équipes de chaque groupe disputeront une finale pour déterminer le champion alors que les seconds de chaque poule joueront pour les  troisième et quatrième places. Le champion touchera 10 millions de centimes comme prime alors que le dauphin empochera six millions. Le club qui occupera la troisième marche du podium en touchera quatre et le quatrième se contentera de deux millions. On prévoit également des prix de la meilleure équipe, du fair-play, de la meilleure joueuse et du meilleure goleador. On ne le répétera jamais assez, la gestion du foot féminin se fait toujours dans l'improvisation et l'incompétence et il est donc temps que cela change. Avec  l'arrivée du nouveau président, on a nourri beaucoup d'espoir de changement, mais il semble que des poches  de résistance à  l'émancipation de ce secteur subsistent parmi le corps fédéral.