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Pour rappel, les deux équipes se sont séparées sur un score de parité. Deux petits buts sans que quelque combinaison ait été à la base. En l’absence des joueurs, c’est un certain Youssef Haraoui, arbitre de son état, qui s’est fait omniprésent dans les deux occasions respectives. La vérité, c’est qu’il aura plutôt brillé par son absence.
Sur le premier but, celui de Berkane en l’occurrence, il y avait, suite à un corner, non pas une charge sur le gardien du Raja, mais une main manifeste trop volontaire de la part d’un attaquant berkani. Comme l’a été la faute commise en pleine surface de réparation contre un attaquant rajaoui. Ledit arbitre, sur ce coup-ci, a avalé son sifflet pendant de longues secondes, alors qu’il était à moins de deux mètres de l’action. Heureusement que son juge de ligne, lui, n’était pas aux abonnés absents.
Si ce n’était que ça ! Tout le problème ne vient cependant pas de là. Un arbitre comme tout autre protagoniste peut bien être dans un jour sans.
Cela dit, ce n’est pas sans un brin d’une insurmontable nostalgie que l’on a suivi ladite rencontre vu qu’elle s’est déroulée sur la pelouse du stade Père Jégo. Ah ! Le bon vieux temps où ce « petit » (autrefois) bijou abritait jusqu’à deux matchs de première division ! Un petit salut au passage au TAS et à l’Etoile (sans oublier le RAC de Mendoça bien évidemment) ne serait pas de trop. Cela se passait dans une ambiance hautement et authentiquement footballistique. Il n’y avait pas alors cette horde sauvage qui, aujourd’hui, vandalise, pille et agresse.
Le malheur est tel que si l’on a programmé ce Raja-RSB au « Père Jégo », c’est « grâce » à ce huis clos qui se trouve être « le joueur » le plus régulier de notre championnat. C’est à se demander à quoi bon construire de grands complexes sportifs quand on a affaire à un public aussi complexe et complexé.
Le légendaire Abdelhak Rizkallah, Mendoça pour les footeux intimes (ou pas), a tout intérêt en tant que président (légitime) des entraîneurs marocains de militer pour qu’il n’y ait plus de huis clos.
La raison? Cette sanction utilisée comme mesure, a priori, dissuasive n’est pas sans nous donner une idée … navrante sur le niveau de certains de nos entraîneurs. Fermez-leur le micro ou le bec, quand huis clos il y a.
Rachid Taoussi, pour ne pas le nommer, n’a pas fait que vociférer, lundi dernier, il faisait de la peine à entendre en cherchant non seulement à orienter ses joueurs, de l’Elite I à ce que l’on sache, mais à leur dicter comment effectuer une touche, quel joueur il faut marquer, avancer ou reculer …
Zut ! Malgré nous, on a tout entendu. Ce n’était pas que basique. C’était consternant. Ce n’est pas sans nous rappeler, à notre petit niveau, celui du quartier, quand un mécène, le dirigeant (Dirijane, on disait) nous haranguait depuis la touche en nous poussant à nous … tuer. « Ou lui ou la balle ». Lui, c’est l’adversaire bien sûr.
Mais que des entraîneurs bardés de diplômes, en principe du moins, avec une longue expérience, réelle ou supposée, avec des salaires plus que respectables, pour ne pas dire faramineux, (par respect à ceux compétents d’entre eux), cela dépasse l’entendement.
Ce n’est malheureusement là qu’un exemple parmi tant d’autres … Ce n’est là qu’un avant-goût de ce qui doit suivre…
L’actuel président de la FRMF aura réussi à convaincre de sa bonne volonté comme de sa connaissance du football. Il va sans dire, cependant, que le même Faouzi Lekjaâ a dû se rendre compte que la rigueur des chiffres qu’il maîtrise à la perfection en tant que directeur du budget au ministère des Finances n’a rien à voir avec l’improvisation ou le laisser-aller auxquels s’est trop habituée une gente footballistique que la compétence dérange.