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Ces panels, sous les thèmes "Comment l’Etat peut accompagner les TPME pour être plus innovantes et plus digitalisés ?" et "Comment les entreprises leaders peuvent inspirer et soutenir les TPME marocaines ?", ont été l’occasion pour les intervenants de souligner l’importance de l’innovation, de la digitalisation et du financement des TPME dans la création de valeur, rapporte la MAP
Ainsi, Driss Lemjaouri, chargé de mission auprès de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), a indiqué que "dans la récente avancée du décret des marchés publics, nous assistons pour la première fois à l’intégration de la notion d’achat innovant et d’offre spontanée, ce qui procure à la TPME un surplus en matière de notation de 10 à 15%", ajoutant que l'existence des TPME est conditionnée par l'accès aux carnets de commandes publique et privée.
Quant à une égale répartition de l’offre innovation, incubation et accompagnement, M. Lemjaouri a fait savoir que les "Technoparks", qui constituent un vivier indéniable pour l’embarquement de l’innovation au niveau national, sont présents sur 4 villes avec l’ambition de s’implanter prochainement dans une dizaine d'autres.
Pour sa part, le directeur des opérations marchés à la Bourse de Casablanca, Ahmed Arharbi, a affirmé que la Bourse est accessible pour le financement des petites et moyennes entreprises (PME), précisant que le financement est sans garantie et apporte une certaine visibilité et crédibilité à l’entreprise.
"Le financement à travers les marchés de capitaux ou par un autre circuit, est ouvert aux PME, pour qu’il y ait un développement, et qu’ils soient le porte-drapeau du Maroc, sachant que le tissu économique marocain est constitué principalement de PME", a-t-il dit.
De son côté, Habib Adnane, directeur des systèmes d’information chez Lydec, a relevé que sur 100 tentatives de création d’une TPME, seules 7 ou 8 réussissent. Face à ce faible taux, il a préconisé de faire appel aux forces vives des grandes entreprises, en matière de financement, de formation, d’orientation et de conseil.
A travers le digital, a-t-il estimé, les grandes entreprises peuvent fournir des banques de données ainsi que des ateliers pour convertir et matérialiser les idées des PME dans des écosystèmes sécurisés, minimiser les risques et mobiliser les investissements.
Rappelant que la TPME est la priorité de toute politique économique, Mohammed Benchekroun, managing partner de NBS Invest, a fait observer qu’il y a une très forte corrélation entre le niveau de développement d’un pays et la capacité d’une TPME à s’émanciper.
"La TPME est initialement fébrile, faisant face à des problèmes financiers, stratégiques et organisationnels. Tout objectif économique ne peut s’atteindre qu’avec une TPME pérenne et apte à faire face aux chocs économiques", a-t-il expliqué.
Dans ce sillage, le responsable a appelé à maintenir les efforts, en offrant aux TPME un régime légal plus souple, un assouplissement fiscal, des subventions et bien d’autres mesures d’accompagnement.
Tenue les 20 et 21 décembre sous le thème "TPME à l’ère numérique : libérer le potentiel, inspirer l’innovation", cette édition s'annonce comme étant un rendez-vous phare pour l'écosystème de la transformation digitale au Maroc.
Initiée par le Club des dirigeants, pour la transformation digitale des TPME au Maroc, cette rencontre se présente comme un point de rencontre essentiel pour les professionnels engagés dans le développement numérique et entrepreneurial du Maroc.