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A cette occasion, le secrétaire général du ministère de l’Energie, des Mines et du Développement durable, Abderrahim El Hafidi, a donné un exposé, chiffres et diagrammes à l’appui, sur les axes structurants du projet marocain de gaz naturel, dont les bases ont été jetées en 2005.
Il a indiqué que ce projet est porté essentiellement par le site de Tahaddart (région de Tanger) qui, lancé en 2005, a pour objectif de produire 385 mégawatts d’énergie, et du site de Aïn Béni Mathar (80 km au sud d’Oujda), lancé en 2010, avec une capacité de 470 mégawatts, rapporte la MAP.
La mise en place de ces deux projets s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale visant à promouvoir le mix énergétique, conformément à une démarche privilégiant la flexibilité, en alliant charbon, gaz naturel et pétrole, tout en favorisant le développement des énergies renouvelables, notamment l’éolien, le solaire et les ressources hydrauliques, a-t-il signalé.
Il a relevé que le Maroc, qui s’est fixé pour objectif de réduire sa dépendance des énergies fossiles de 43% en 2020 et de 52% en 2030, s’est doté pour ce faire d’une feuille de route 2015/2030, articulée autour du développement du gaz naturel (gaz to power) et des hydrocarbures (gaz to industry).
Et c’est précisément dans cette perspective qu’il convient de placer le lancement du terminal de gaz naturel liquéfié à Jorf Lasfar pour un investissement estimé à 4,6 b milliards USD, a-t-il noté.
Il a, en outre, fait observer que 93 compagnies ont jusqu'ici manifesté leur intérêt pour ce projet, précisant que les études y afférentes sont dans un stade très avancé et que le lancement de l’appel d’offres aura lieu en 2018.
Le même responsable a assuré qu’une vingtaine d’entreprises travaillent au Maroc dans la prospection du gaz naturel, faisant état d’indicateurs "très positifs" dans nombre de sites, notamment dans la région de Tendrara (Oriental).
Même son de cloche du côté d’Abdessamad Saddouq, directeur des participations et des partenariats à l’ONEE (Office national de l'électricité et de l'eau potable) pour qui l’évolution de la demande sur l’énergie au Maroc s’explique par l’industrialisation du pays, à la faveur de l’implantation de plusieurs entreprises internationales, notamment dans le secteur de l’automobile et de l’industrie aéronautique.
Il a soutenu qu’après une période de fléchissement, l’année 2017 enregistre une reprise de la demande sur l’énergie avec un trend oscillant entre 4 et 6%.
Les différents intervenants ont souligné l’importance du projet énergétique marocain, grâce notamment à un cadre juridique solide, des études de faisabilité bien ficelées et une politique proactive privilégiant les partenariats et la coopération.