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A cette occasion, le secrétaire général du Haut-Commissariat au plan (HCP), Ayache Khelaf, a mis en avant l'importance d'orienter les dépenses publiques en faveur de la croissance économique et la création d'emplois.
Dans ce sens, M. Khelaf a souligné que "les finances publiques doivent se focaliser sur la création de richesses plutôt que la redistribution des richesses, surtout que la structure de l'économie nationale n'a pas véritablement changé et demeure toujours liée aux aléas climatiques", rapporte la MAP.
Pour sa part, le responsable du service finances publiques à Bank Al-Maghrib, Tarik Douira, a affirmé qu'il faut revoir le système des finances publiques dans son ensemble pour plus d'efficacité et d'efficience.
Il s'agit de suivre un processus dans l'objectif de dégrossir certains postes de dépenses, et réorienter ces fonds vers les dépenses prioritaires et surtout des investissements porteurs de croissance, a-t-il indiqué, ajoutant que la réallocation de ces dépenses aura un impact important sur la population vulnérable.
De son côté, le Senior Fellow au Policy Center for the New South (PCNS), Larabi Jaïdi, a relevé que la série de crises a bouleversé les repères des dépenses publiques, face à un niveau d'endettement élevé et le déficit enregistré, ce qui a induit plus d'engagement des finances publiques, à travers des aides au pouvoir d'achat et aux entreprises.
Pour faire face à ces nouveaux enjeux, M. Jaidi a préconisé l'efficacité de la dépense publique et l'adoption d'une stratégie de maîtrise des finances publiques, orientée vers la création d'une économie verte pour faire face aux changements climatiques et stress hydrique. Il a également mis en avant la nécessité de réallouer les ressources, prioriser les domaines névralgiques qui ont le plus fort impact sur le développement, mobiliser le potentiel fiscal, en plus d'accélérer la transformation de l'économie. L'objectif de cet atelier est de discuter et d’analyser les défis budgétaires auxquels le Maroc est confronté dans la mise en œuvre du nouveau modèle de développement (NMD) et explorer comment, grâce à ses services d'analyse et de conseil, tels que la Revue des finances publiques (RFP), la Banque mondiale pourrait appuyer le gouvernement du Maroc à créer une marge de manœuvre budgétaire pour les réformes en cours et à venir.