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Pour ce qui est du premier prêt, il est venu en appui à la seconde phase de l’INDH. Une deuxième étape qui vise à fournir des services améliorés et des débouchées économiques aux populations défavorisées des zones rurales et urbaines du Royaume et ce par la création d’activités génératrices de revenus.
L'INDH, lancée en 2005 par le Souverain, est venue combler le grave déficit que connaît le Maroc au niveau du développement humain. Plusieurs réalisations ont été faites pendant la première phase dans le cadre d’un effort de décloisonnement social et économique des zones défavorisées.
Cette deuxième phase de l'INDH a par ailleurs pour objectif de faciliter de plus en plus le financement des activités génératrices de revenus, l'amélioration de l'accès aux services de base et aux infrastructures essentielles dans les régions les plus défavorisées du Maroc.
Elle connaîtra, également, le doublement de l’étendue de la couverture géographique du projet ainsi que l’augmentation du budget. Ce dernier est passé de 1,7 milliard au titre de la première phase à 2,1 milliards de $ pour la deuxième.
Ce montant servira à réaliser plusieurs objectifs dont l’amélioration des parcours scolaires des filles dans les zones rurales, l’approvisionnement en eau de la population rurale ainsi que l’accroissement du nombre des activités durables génératrices de revenus et de la proportion de femmes et de jeunes dans les organes locaux de gouvernance de l'INDH. Cette étape prévoit également un rehaussement des standards et des moyens de contrôle des procédures locales de passation des marchés publics.
Le second prêt, de 50 millions $, a été alloué dans le but de faciliter l’accès des (MPME) au crédit et encourager ainsi le développement des petites entreprises créatrices d'emploi. Ce projet, élaboré conjointement avec la Société financière internationale (SFI), filiale du groupe de la Banque mondiale, permettra d'améliorer l'accès au crédit pour les entreprises marocaines en fournissant des garanties partielles pour les prêts aux MPME.
Cette nouvelle méthode de garantie, c’est-à-dire les régimes de garantie partielle des crédits, est conçue spécialement pour étendre le financement aux groupes négligés que sont les start-ups, les petites entreprises et les femmes entrepreneurs.
A rappeler qu’au Maroc, les MPME représentent plus de 95% des entreprises, emploient 50% de la population active, de même qu’elles réalisent 31% de la totalité des exportations et 51% des investissements.