Les Rouge et Blanc aborderont cette seconde manche avec un handicap de taille : un but concédé à l’aller à domicile. Partant de là, la mission des protégés de Badou Zaki se veut des plus claires : combler ce retard. Tâche des plus ardues, mais ça reste jouable, même si tous plaident en faveur des Espéranistes : un stade acquis à leur cause, un Wydad acculé à faire le jeu et à supporter toute la pression de cette explication.
Il faut dire que le WAC n’a pas été avantagé par les initiateurs de ce tournoi copieusement doté en millions de dollars. Pour la deuxième édition de suite, le Wydad se trouve appelé à disputer la finale aller à la maison et l’acte retour à l’extérieur. Mesure involontaire ou préméditée, les Rouges n’ont qu’à s’exécuter au bon-vouloir de l’UAFA qui a peut-être «ses raisons» de faire jouer le Wydad une deuxième finale retour en dehors de ses bases.
Quoi qu’il en soit, la délégation casablancaise qui a regagné Hamamet lundi dernier, est consciente de ce qui l’attend, mais nourrit l’espoir de renverser la tendance pour ravir ce trophée qui vaut beaucoup plus par le pactole (1 million de dollars) qui sera versé dans la trésorerie du club lauréat.
Ce qui est bon signe, c’est que le contingent dépêché à Tunis, mis d’ailleurs dans de parfaites conditions de séjour et de préparation, est animé par le désir de pouvoir se racheter. A commencer par Zaki, doublement défait dans ce stade à l’époque où il était sélectionneur national. L’entraîneur du WAC a fait savoir dans une déclaration rapportée par la MAP que «le Wydad et l’Espérance ont un niveau très proche, ce qui laisse présager le même scénario du match aller. C’est-à-dire que le WAC peut s’imposer sur le terrain de son adversaire, d’autant plus que le football ne suit aucune logique. Tout est possible». Pourvu que le scénario tant escompté prenne forme.