Ce qui est surprenant, c’est le nombre d’agents de police et du service d’ordre qui était insuffisant pour maîtriser convenablement les perturbateurs. C’est vrai la F.R.M.B.B s’est toujours acquittée de cette tâche car les salles où se sont déroulées les finales étaient contrôlables.
Mais la salle du Complexe sportif Mohammed V, c’est une autre paire de manches qui exige une organisation particulière.
Cependant, tout s’est déroulé sans incident. A signaler qu’il y a eu des jets de projectiles lancée par le public slaoui sans atteindre personne, mais le plexiglas du panneau de la droite fut endommagé par un jet de pierre.
Cette finale a vu la victoire des blanco-azurs se réaliser dans la lutte, la sueur et l’envie. Un succès peu brillant, sans grande phase de jeu, totalement cadenassé mais un dernier quart-temps plus ou moins aéré, où l’ASS ne pouvait résister à la hargne des Tangérois.
Mais c’est une victoire à travers laquelle les Tangérois ont pris leur revanche après avoir été défaits de la Coupe du Trône in extremis devant ce même adversaire.
Si l’IRT a réussi son troisième sacre, l’ASS a raté le coche pour la quatrième fois de son histoire. Son dernier revers remonte à l’année dernière dans la salle de Tétouan après les prolongations. Lors de la finale de Casablanca, les corsaires étaient dans un jour sans. On ne reconnaît plus les Mesbahi, Zouita, Ghalimi, Basic Yogoslav, Bouriouis, Sow tellement leurs prestations étaient presque insignifiantes. Le jeune coach slaoui Mustapha Chiba ne sait quelle mouche a piqué ses joueurs. Malgré tous les efforts déployés, l’ASS ne parvient jamais à revenir dans le match. A l’opposé, l’IRT était plus dynamique dans tous les compartiments du jeu par le biais de son tandem Kechrid-Khalfi et ses intérieurs Idriss et Papis qui ont neutralisé Rhalimi et Zouita.
Au décompte final, l’opiniâtreté et la perspicacité des Tangérois ont prévalu pour permettre de remporter ce sacre tant convoité et récompensé par la coquette somme de 200.000 dh.
Pour rappel, le premier quart-temps a connu la domination des Tangérois (20-12) (après un 14-6 à 4’4), le score à la mi-temps était (27-25) et (42-36) au troisième quart et le score final (57-47). Lors de cette finale, par la même occasion, les Slaouis vice-champions ont aussi empoché un chèque de 120.000 dh.
Au lever de rideau, la finale dame qui a opposé l’IRT à l’ASE a tourné en faveur de la ville de Détroit (77-62).
Ce match a connu la domination de l’équipe tangéroise qui compte dans ses rangs des éléments expérimentés comme la joueuse sénégalaise N’baye Adja (18 pts), Laadiri Zineb (21 pts) et El Yacoubi Fatima (15 pts). Quant à la jeunesse de l’ASE, on a remarqué Bechchar Houda (18 pts), Laghrib F.Z, (20 pts) et Diagne Seynbou (13 pts).
Cette rencontre a connu un niveau technique respectable. Les deux équipes sont à féliciter pour le travail accompli au niveau dames.