Une affiche de rêve, d’autant qu’elle regroupe deux sacrées pointures pratiquant le meilleur football au monde. Que ce soit les Catalans ou les Red Devils, ils ont dominé outrageusement leur vis-à-vis au cours de cette saison, tout en offrant aux mordus du ballon rond un spectacle où qualité rime avec efficacité.
Pour l’édition 2009, Manchester a pratiquement tout raflé sur son parcours: Coupe de la Ligue anglaise, Premier League et Mondial des clubs. Au moment où le Barça, conduit par le jeune Pepe Guardiola, 38 printemps à peine, peut déjà se targuer de son joli doublé : Coupe du roi et Liga.
Ce soir, ce sera une autre histoire : celle du club qui affichera sa suprématie sur le football européen.
Une explication qui s’annonce sous le signe de l’équilibre parfait, en dépit de certaines donnes ne plaidant guère en faveur des Blaugrana. Des absences de taille : Marquez, Alves et Abidal, en plus de l’incertitude d’Iniesta et de Henry ; ce sont là des pièces maîtresses dans le Onze de Guardiola qui devra concocter une tactique salvatrice face à un vieux routier du coaching, Sir Alex Ferguson qui a tout gagné et qui aspire à conduire ses protégés à conserver la Coupe aux grandes oreilles.