Un an après avoir laissé passer l'occasion de remporter la Bundesliga et de marcher dans les pas de Jürgen Klopp, Edin Terzic se voit offrir une deuxième chance d'entrer au panthéon du Borussia Dortmund, en finale de la Ligue des champions, samedi, face au Real Madrid.
A seulement 41 ans, Terzic peut se faire une place de choix dans la légende du club de la Ruhr, aux côtés d'Ottmar Hitzfeld, vainqueur en 1997 de la seule Ligue des champions de Dortmund aux dépens de la Juventus Turin de Zinédine Zidane, Didier Deschamps ou encore Alessandro Del Piero.
"A l'époque, j'avais 14 ans et, malheureusement, je n'étais pas à Munich (le lieu de la finale). J'ai regardé la rencontre dans ma ville sur écran géant, et je l'ai encore revue bien plus souvent après. C'était un jour particulier pour les fans du Borussia", a récemment glissé le technicien.
Le lendemain de la finale, il s'était rendu à l'aéroport avec son frère pour accueillir l'équipe, rien de plus logique pour cet enfant du "Mur jaune", l'immense tribune debout où se massent 25.000 supporters du Borussia Dortmund dans le Westfalenstadion.
En 2013, il avait fait le voyage à Londres dans le bus des supporters pour la finale perdue (2-1) contre le Bayern à Wembley.
Vingt-sept ans après le sacre de 1997, c'est lui qui peut être accueilli en héros dimanche, en cas de triomphe à Wembley encore, face à l'éternel Real Madrid, dirigé par l'inusable Carlo Ancelotti.
De telles scènes de liesse sont rares sur la Borsigplatz, lieu de rassemblement et de célébration à Dortmund. L'an passé, tout était en place pour accueillir de 300.000 à 400.000 personnes pour le premier titre du Borussia depuis 2012, et mettre fin à l'hégémonie du Bayern (dix sacres consécutifs) en Bundesliga.
Mais ce sont des larmes de tristesse qui ont accompagné les quelques pas de Terzic en direction de l'imposante tribune sud: son équipe n'avait pu faire mieux que match nul contre Mayence (2-2) et le Bayern, lui, avait arraché le titre sur un but de Jamal Musiala à Cologne (2-1) à la 88e minute.
Un premier accroc dans la carrière d'entraîneur de cet enfant issu "d'une famille de travailleurs immigrés", fils d'un père originaire de Bosnie et d'une mère originaire de Croatie, qui ont fui les Balkans au début des années 1980.
C'est par une après-midi de novembre 1991 que le jeune Edin tombe sous le charme du Borussia et de l'ambiance survoltée du Westfalenstadion, lors d'un match de Bundesliga contre Duisbourg.
Dans la région de la Ruhr, il a pourtant l'embarras du choix, mais son coup de coeur se porte sur le BVB.
Le football devient rapidement sa passion au début des années 1990, traversées par la guerre dans les Balkans qui a marqué son enfance -dans leur maison de Menden, en bordure sud-est de l'agglomération de Dortmund, ils accueillent régulièrement des réfugiés, et un oncle décède dans le conflit.
Après avoir rapidement arrêté sa carrière de joueur en amateur, il est engagé par le Borussia, Hannes Wolf le prenant comme adjoint dans les équipes de jeunes, où il a croisé un certain Antonio Rüdiger.
Pris sous son aile par le Croate Slaven Bilic (dont il est l'adjoint au Besiktas et à West Ham), il endosse ensuite une première fois le costume d'entraîneur du BVB pour un intérim de quelques mois conclu mi-mai 2021 par un succès en Coupe d'Allemagne. Il s'installe définitivement à la tête de l'équipe à l'été 2022 pour un contrat de trois saisons.
"Je n'étais pas seulement fan mais employé du club. Le chemin vers le banc d'entraîneur et le monde professionnel, je ne l'ai pas emprunté comme supporter, mais comme entraîneur chez les jeunes, comme recruteur, comme adjoint", a-t-il glissé dans un entretien au diffuseur DAZN avant la finale.
Menacé avant Noël après une mauvaise période en championnat (7 points pris sur 24), il a assuré "l'objectif minimal" du club en le qualifiant pour la prochaine C1. De quoi regarder l'esprit serein vers la finale de Wembley.
A seulement 41 ans, Terzic peut se faire une place de choix dans la légende du club de la Ruhr, aux côtés d'Ottmar Hitzfeld, vainqueur en 1997 de la seule Ligue des champions de Dortmund aux dépens de la Juventus Turin de Zinédine Zidane, Didier Deschamps ou encore Alessandro Del Piero.
"A l'époque, j'avais 14 ans et, malheureusement, je n'étais pas à Munich (le lieu de la finale). J'ai regardé la rencontre dans ma ville sur écran géant, et je l'ai encore revue bien plus souvent après. C'était un jour particulier pour les fans du Borussia", a récemment glissé le technicien.
Le lendemain de la finale, il s'était rendu à l'aéroport avec son frère pour accueillir l'équipe, rien de plus logique pour cet enfant du "Mur jaune", l'immense tribune debout où se massent 25.000 supporters du Borussia Dortmund dans le Westfalenstadion.
En 2013, il avait fait le voyage à Londres dans le bus des supporters pour la finale perdue (2-1) contre le Bayern à Wembley.
Vingt-sept ans après le sacre de 1997, c'est lui qui peut être accueilli en héros dimanche, en cas de triomphe à Wembley encore, face à l'éternel Real Madrid, dirigé par l'inusable Carlo Ancelotti.
De telles scènes de liesse sont rares sur la Borsigplatz, lieu de rassemblement et de célébration à Dortmund. L'an passé, tout était en place pour accueillir de 300.000 à 400.000 personnes pour le premier titre du Borussia depuis 2012, et mettre fin à l'hégémonie du Bayern (dix sacres consécutifs) en Bundesliga.
Mais ce sont des larmes de tristesse qui ont accompagné les quelques pas de Terzic en direction de l'imposante tribune sud: son équipe n'avait pu faire mieux que match nul contre Mayence (2-2) et le Bayern, lui, avait arraché le titre sur un but de Jamal Musiala à Cologne (2-1) à la 88e minute.
Un premier accroc dans la carrière d'entraîneur de cet enfant issu "d'une famille de travailleurs immigrés", fils d'un père originaire de Bosnie et d'une mère originaire de Croatie, qui ont fui les Balkans au début des années 1980.
C'est par une après-midi de novembre 1991 que le jeune Edin tombe sous le charme du Borussia et de l'ambiance survoltée du Westfalenstadion, lors d'un match de Bundesliga contre Duisbourg.
Dans la région de la Ruhr, il a pourtant l'embarras du choix, mais son coup de coeur se porte sur le BVB.
Le football devient rapidement sa passion au début des années 1990, traversées par la guerre dans les Balkans qui a marqué son enfance -dans leur maison de Menden, en bordure sud-est de l'agglomération de Dortmund, ils accueillent régulièrement des réfugiés, et un oncle décède dans le conflit.
Après avoir rapidement arrêté sa carrière de joueur en amateur, il est engagé par le Borussia, Hannes Wolf le prenant comme adjoint dans les équipes de jeunes, où il a croisé un certain Antonio Rüdiger.
Pris sous son aile par le Croate Slaven Bilic (dont il est l'adjoint au Besiktas et à West Ham), il endosse ensuite une première fois le costume d'entraîneur du BVB pour un intérim de quelques mois conclu mi-mai 2021 par un succès en Coupe d'Allemagne. Il s'installe définitivement à la tête de l'équipe à l'été 2022 pour un contrat de trois saisons.
"Je n'étais pas seulement fan mais employé du club. Le chemin vers le banc d'entraîneur et le monde professionnel, je ne l'ai pas emprunté comme supporter, mais comme entraîneur chez les jeunes, comme recruteur, comme adjoint", a-t-il glissé dans un entretien au diffuseur DAZN avant la finale.
Menacé avant Noël après une mauvaise période en championnat (7 points pris sur 24), il a assuré "l'objectif minimal" du club en le qualifiant pour la prochaine C1. De quoi regarder l'esprit serein vers la finale de Wembley.