Une heure avant le coup d’envoi de la finale-aller devant opposer l’Association Sportive de Salé au MAS de Fès dans la salle omnisport Fathallah Bouazzaoui, les tribunes étaient presque vides. Cependant, après la fin du match entre l’Italie et la Nouvelle Zélande, comptant pour le Mondial, le public est venu en masse soutenir les dix acteurs de la finale.
A l’annonce des joueurs de cette finale-aller, il s’est avéré que le Moghreb de Fès souffrait de l’absence de sa star, l’américain Ben Adams blessé.
Dès l’entre-deux, soutenus par un public déchaîné, les Slaouis ont accueilli à froid leurs adversaires du jour 28 – 14, soit quatorze points d’écart, ce qui en dit long sur l’ambition des locaux à remporter ce premier quart-temps. Quant aux Massaouis, ils étaient perturbés par le jeu de l’ASS, malgré les conseils de leur coach chevronné Hassan Ben Khaddouj.
Après la petite pause, le Moghreb de Fès a pu en quelque sorte se dégager de la pression, sans pour autant parvenir à remettre les pendules à l’heure, et encore moins à devancer sons vis-à-vis. Lors de ce set, on n’a pas vu le vrai visage du MAS puisque les tirs à mi-distance n’étaient pas réussis, le collectif n’a pas marché, seules les quelques percées sur les couloirs latéraux de Matar N’Baye et les quelques rebonds offensifs de Bassim et Hjira ont fonctionné momentanément. A part ça, les joueurs du MAS étaient perdus dans le match. Le deuxième quart-temps s’achève en faveur de l’ASS sur la marque de 50/40.
De retour des vestiaires, tout le monde s’attendait à une réaction des visiteurs, mais rien de tout cela ne s’est produit, puisque la suprématie des hommes de Dasic Péjia s’est concrétisée par le biais de Réda Ghalimi, Terrence Winters, Najah Abderrahim, Bourouis Zouheïr et Nater qui ont fait cavaliers seuls sans la moindre résistance du MAS très en deçà de sa forme habituelle.
Malgré les temps-morts demandés par Ben Khaddouj pour inciter ses joueurs à respecter à la lettre ses recommandations, la formation du MAS n’arrivera jamais à suivre le rythme imposé par Winters et ses coéquipers. Ce troisième quart-temps se clôture en faveur des Corsaires.
Lors du dernier quart-temps, on s’est aperçu que les visiteurs ont baissé les bras, laissant l’initiative à Zakaria Mesbahi et compagnie qui étaient appliqués, et concentrés, ce qui leur a permis de réciter un basket-ball d’une extrême efficacité, montrant ainsi qu’un match de basket se gagne en défense et que ce sport est avant tout un jeu collectif. Encore une fois, c’est grâce à une défense intraitable et à une attaque très disciplinée que les Slaouis contrôlent le match, allant même jusqu’à mener de plus de 20 points. Malgré ce grand écart, les Massaouis n’arrivent jamais à sortir de leur torpeur. Le score au décompte final est au profit des locaux 77-57 soit 20 points d’écart. Heureusement pour le MAS, le score ne sera pas pris en considération car seule la victoire compte. Le match retour à Fès sera une autre paire de manches où les Fassis, devant leur public, seront très difficiles à manipuler. Les Fassis devront gagner ce match afin de jouer le troisième match de la finale chez eux, sont les mieux classés lors de la saison régulière. Ainsi donc, on pourra dire que le sort des Massaouis est entre leurs mains. Tant mieux pour le spectacle et les spectateurs et bonne chance à tous.
Mernissi Ahmed, président du MAS en tant que sportif a bien digéré la défaite, mais n’a pas supporté les insultes du public slaoui. Une chose à éviter dans l’avenir par ce public connu pour son fair-play et son hospitalité.
A l’annonce des joueurs de cette finale-aller, il s’est avéré que le Moghreb de Fès souffrait de l’absence de sa star, l’américain Ben Adams blessé.
Dès l’entre-deux, soutenus par un public déchaîné, les Slaouis ont accueilli à froid leurs adversaires du jour 28 – 14, soit quatorze points d’écart, ce qui en dit long sur l’ambition des locaux à remporter ce premier quart-temps. Quant aux Massaouis, ils étaient perturbés par le jeu de l’ASS, malgré les conseils de leur coach chevronné Hassan Ben Khaddouj.
Après la petite pause, le Moghreb de Fès a pu en quelque sorte se dégager de la pression, sans pour autant parvenir à remettre les pendules à l’heure, et encore moins à devancer sons vis-à-vis. Lors de ce set, on n’a pas vu le vrai visage du MAS puisque les tirs à mi-distance n’étaient pas réussis, le collectif n’a pas marché, seules les quelques percées sur les couloirs latéraux de Matar N’Baye et les quelques rebonds offensifs de Bassim et Hjira ont fonctionné momentanément. A part ça, les joueurs du MAS étaient perdus dans le match. Le deuxième quart-temps s’achève en faveur de l’ASS sur la marque de 50/40.
De retour des vestiaires, tout le monde s’attendait à une réaction des visiteurs, mais rien de tout cela ne s’est produit, puisque la suprématie des hommes de Dasic Péjia s’est concrétisée par le biais de Réda Ghalimi, Terrence Winters, Najah Abderrahim, Bourouis Zouheïr et Nater qui ont fait cavaliers seuls sans la moindre résistance du MAS très en deçà de sa forme habituelle.
Malgré les temps-morts demandés par Ben Khaddouj pour inciter ses joueurs à respecter à la lettre ses recommandations, la formation du MAS n’arrivera jamais à suivre le rythme imposé par Winters et ses coéquipers. Ce troisième quart-temps se clôture en faveur des Corsaires.
Lors du dernier quart-temps, on s’est aperçu que les visiteurs ont baissé les bras, laissant l’initiative à Zakaria Mesbahi et compagnie qui étaient appliqués, et concentrés, ce qui leur a permis de réciter un basket-ball d’une extrême efficacité, montrant ainsi qu’un match de basket se gagne en défense et que ce sport est avant tout un jeu collectif. Encore une fois, c’est grâce à une défense intraitable et à une attaque très disciplinée que les Slaouis contrôlent le match, allant même jusqu’à mener de plus de 20 points. Malgré ce grand écart, les Massaouis n’arrivent jamais à sortir de leur torpeur. Le score au décompte final est au profit des locaux 77-57 soit 20 points d’écart. Heureusement pour le MAS, le score ne sera pas pris en considération car seule la victoire compte. Le match retour à Fès sera une autre paire de manches où les Fassis, devant leur public, seront très difficiles à manipuler. Les Fassis devront gagner ce match afin de jouer le troisième match de la finale chez eux, sont les mieux classés lors de la saison régulière. Ainsi donc, on pourra dire que le sort des Massaouis est entre leurs mains. Tant mieux pour le spectacle et les spectateurs et bonne chance à tous.
Mernissi Ahmed, président du MAS en tant que sportif a bien digéré la défaite, mais n’a pas supporté les insultes du public slaoui. Une chose à éviter dans l’avenir par ce public connu pour son fair-play et son hospitalité.
Tirage au sort de la CAN Maroc-2025
