Les poulains de Sellami ont achevé la première manche du concours avec 33 points, neuf victoires, six nuls et sans aucune défaite. Ils sont talonnés à trois longueurs par le WAC qui pourrait faire mieux si Baddou Zaki ne faisait pas à chaque fois des siennes. L’autre club de la métropole en l’occurrence le Raja qui a changé de coach en cours de route remonte doucement la pente et se trouve en position d’attente. On assistera à une lutte serrée lors de la seconde manche du concours entre ces trois formations.
Au vu de la prestation des poursuivants, le titre se jouerait entre le DHJ, le Raja et le WAC.En queue de peloton, on peut dire que six équipes restent reléguables avec une mention pour la JSM et l’Olympique de Safi s’ils ne redressent pas leur situation lors de la phase retour. A signaler que le mercato hivernal n’a pas connu d’importants transferts.
Autre fait marquant de cette première partie du concours reste la modeste prestation de l’ASFAR qui n’arrive pas à retrouver sa vitesse de croisière, ce qui pourrait acculer les Militaires à changer de coach lors du second half du championnat. D’ailleurs, la valse des entraineurs a été l’une des caractéristiques de cette première phase du concours. Pas moins de neuf clubs nationaux ont changé de coachs au moins une fois lors de cette phase aller! Ce qui a créé une instabilité technique qui a induit souvent des résultats négatifs.
On constate que les clubs du peloton de tête disposent d’une certaine stabilité au niveau de la gestion technique. Au niveau des buteurs du championnat, on retrouve les joueurs étrangers qui se disputent le classement des goaleadors. Pape Later du DHJ trône en tête du classement avec neuf réalisations, suivi de Mouitys du Wydad et Gérard Hoko du HUSA avec huit buts. Les meilleurs buteurs nationaux sont Omar Najdi du Raja avec neuf goals. La meilleure attaque reste celle du WAC et la meilleure défense au DHJ. Mais lors de cette première phase du concours, l’arbitrage n’a pas manqué d’attirer l’attention avec ses bourdes qui ont faussé le résultat de certaines rencontres ou déchainé les passions hooliganistes de part et d’autre. La dernière bévue qui vient s’ajouter au bêtisier des hommes qui ne sont que rarement en noir de nos jours, est à l’actif du referee Tiyazi qui a volé la vedette lors d’un certain Raja /OCK. Ce n’est sûrement pas avec ce genre d’arbitrage qu’on rehaussera le niveau du championnat national. Il faut reconnaître également qu’il y a des arbitres qui ont excellé dans leur exercice et leur prestation dignes des grands arbitres. Sur un autre registre dont on parle rarement, ce sont les gestionnaires des clubs qui n’ont pas été toujours à la hauteur et souvent loin du professionnalisme souhaité.